Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Inauguration de Sainte-Sophie le 27 Décembre 537

 Reconstitution  3D de la basilique de la Sagesse telle qu'elle était à sa création.





















 L'image 
C'est une reconstitution numérique qui représente la basilique telle qu'elle fut inaugurée par l'empereur Justinien en Décembre 537, bien loin de l'actuelle silhouette de Sainte-Sophie, flanquée de ses minarets et des ajouts architecturaux des multiples reconstructions successives depuis le 6e siècle.  

Les faits
Le 27 décembre 537, l'empereur Justinien et son épouse Théodora inaugurent la basilique de la Sainte Sagesse (en grec Haghia Sophia), plus communément appelée Sainte-Sophie en Occident. La construction en a été décidée cinq ans plus tôt, après la sédition Nika qui s'était soldée par la destruction d'une basilique plus ancienne.
Justinien choisit comme architectes le physicien Isidore de Milet et le mathématicien Anthémius de Tralles, qui mourut au bout d'un an. Les architectes dessinèrent un bâtiment inspiré du Panthéon de Rome et de l'art chrétien primitif d'Occident. Ce style qui connaît une certaine diversité de conceptions et de plans, est aujourd'hui qualifié de « byzantin ». Cette architecture byzantine a inspiré, à son tour, des architectes arabes, vénitiens et ottomans.
Pour construire la basilique, les architectes embauchent 10.000 ouvriers et récupèrent - comme c'était alors l'usage - les marbres, les colonnes et les sculptures des temples antiques de Grèce et même d'Égypte.
Sainte-Sophie est construite suivant le plan rectangulaire des anciennes basiliques romaines.
Elle est en briques avec un revêtement intérieur en plaques de marbre.
La nef à plan carré de 90 mètres de côté où joue la lumière naturelle doit donner aux fidèles l'impression qu'ils sont dans le vestibule du paradis.
La principale innovation réside dans la coupole centrale qui culmine à 55 mètres de haut. Ses briques, sélectionnées avec soin, sont d'une extrême légèreté et portent l'inscription en grec : « C'est Dieu qui l'a fondée, Dieu lui portera secours ».
Cette nouvelle église apparut immédiatement comme une œuvre majeure de l'architecture, le reflet des idées créatives des deux architectes. Il est possible que ceux-ci se soient inspirés des théories de Héron d'Alexandrie, dans la réalisation d'un dôme aussi considérable, couvrant un si large espace entièrement dégagé.  La construction prit 5 ans et 10 mois, seulement. Les décors intérieurs, particulièrement les mosaïques furent achevés plus tard, sous le règne de l'empereur Justin II (565-578).  
Ce 27 décembre 337, l'empereur  Justinien put inaugurer la nouvelle église en présence du patriarche Mennas, avec faste et solennité en proclamant avec orgueil,  : « Je t'ai surpassé, ô Salomon ! » faisant allusion au roi des Hébreux qui construisit le Temple de Jérusalem...

Apres divers sacs  et occupations, des séismes répétés de siècles en siècles endommagèrent la basilique au point qu'après le tremblement de terre de 1344, elle  s'écroula partiellement et dut être une nouvelle fois consolidée et rebâtie. 
En 1453, immédiatement après la prise de Constantinople par les Ottomans, la basilique fut convertie en mosquée, conservant le même nom, Ayasofya, comme symbole de la conquête. Contrairement au sort d'une grande majorité d'édifices chrétiens, soumis aux pillages intensifs des troupes du sultan, Sainte-Sophie fut épargnée sur ordre de Mehmed II, mais des versets du Coran recouvrirent certaines des mosaïques chrétiennes de la basilique, quand elles ne les effacèrent pas purement et simplement comme ce fut le cas du Christ Pancreator de la coupole.