Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Magellan découvre le passage vers l'Océan Pacifique le 21 octobre 1520



Le dessin 
Ce dessin contenu dans une carte d'Ortellus datant la fin du 16e siècle est la seule image qui représente et nomme la Victoria, la nef avec laquelle Fernand de Magellan découvrit le passage vers le Pacifique et - surtout - effectua le premier tour du monde complet, ce que la légende du texte écrit en latin détaille avec précisions (Prima ego velivolis ambivi cursibus Orbem, Magellane novo  te duce ducta freto. Ambivi  merito vocor Victoria  : sunt mi vela, alae ; precium gloria; pugna mare) 

Le sujet 
Le 21 octobre 1520, la flotte conduite par Fernand de Magellan (Fernão de Magalhães) qui comprend les navires Trinidad, San Antonio, Concepcion, Santiago et Victoria (le navire de Magellan) arrive en vue d'un cap mystérieux aux confins du sud de l'Amérique.
Deux pilotes envoyés en reconnaissance reviennent avec la confirmation qu'il s'agit du passage espéré vers l'ouest.
Magellan en commence l'exploration.
 Le dédale de fjords est cerné de falaises « menaçantes », aux eaux « sinistres », qu'il met plus d'un mois à traverser ; les récits indiquent que pendant la traversée du détroit, les marins aperçoivent de nombreuses fumées à l'intérieur des terres. La Tierra del Humo (Terre des Fumées) qui apparaît sur les cartes postérieures au voyage, devient plus tard la Tierra del Fuego (Terre de Feu). Le détroit lui-même, nommé d’abord « Chenal de Tous-les-Saints » prend rapidement le nom de Détroit de Magellan, en l’honneur du navigateur.
Au milieu du détroit, Estêvão Gomes, le pilote du San Antonio, se rebelle avec ses hommes et met aux fers le capitaine Àlvaro de Mesquita, cousin de Magellan. Il rebrousse chemin, déserte et repart vers Séville avec son chargement de vivres et de marchandises à troquer...
Le reste de la flotte continue à progresser dans le détroit.
Le 28 novembre 1520 : débouché sur un nouvel océan, exceptionnellement calme et lisse ce jour-là, ce qui lui vaut d'être baptisé par Magellan Grand Océan Pacifique.
Plus de trois mois s'écoulent avant d'atteindre le 6 mars 1521 l'archipel des Mariannes, en pleine Océanie. Après une éprouvante traversée de l'océan Pacifique, la flotte de Magellan atteint l'île de Cebu, dans l'archipel des Philippines.
Le roi de l'île est baptisé du nom de Charles, ainsi que 800 indigènes. Pour plaire à son nouvel ami, Magellan commet l'imprudence de participer à une expédition punitive contre le roi de l'île voisine. Le 27 avril 1521, il meurt atteint par une flèche empoisonnée.
Les nouveaux commandants révèlent très vite leur incompétence et il faut brûler une nouvelle nef, la Concepción, en trop mauvais état.
Les deux nefs rescapées arrivent enfin aux Moluques, où les Portugais sont présents depuis plusieurs années déjà. La Trinidad s'échoue et il faut à son tour l'abandonner. Il ne reste plus qu'une nef en état, la Victoria, dont Elcano prend le commandement...
À l'époque de Magellan, la circonférence de la Terre n'était pas encore connue avec précision, malgré les travaux d'Ératosthène qui l'avait calculée près de dix-huit siècles auparavant. Mais Magellan n'a jamais sous-estimé la dimension du Pacifique, comme une opinion courante le prétend. Son mémoire géographique, qu’il laissa au roi avant de partir, ainsi qu’une carte dressée par Jorge et Pedro Reinel en 1519 à Séville en font foi.