Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Signature de l'Armistice de Rethondes le 11 novembre 1918

Signature de l'Armistice de Rethondes le 11 novembre 1918 

Le Tableau 
Cette chromolithographie signée par un certain Pillard (en bas à gauche) et sous titrée en anglais "The Signing of the Armistice", représente la signature de l’Armistice de Rethondes dans le wagon-restaurant du train d'Etat Major du Maréchal Foch.
Derrière la table, de droite à gauche : le général Weygand (assis à droite) ;  le maréchal Foch (debout) ; les amiraux britanniques Wemyss, G.Hope et J.Marriott. Devant : le ministre d’Etat allemand Matthias Erzberger (de dos) ; le général major Detlof von Winterfeldt (avec le casque) de l’armée impériale, le comte Alfred von Oberndorff des Affaires étrangères et le capitaine de vaisseau Ernst Vanselow de la Marine impériale.
Alors que les positions des principaux signataires sont rigoureusement exactes, le mobilier qui est représenté sur ce tableau n’est pas celui qui était dans le wagon de l’armistice. Si l'on se reporte à la photo de l'événement, on constate en effet que la table plutôt spartiate et les chaises de type Thonet   présentes ici ne faisaient pas partie du mobilier beaucoup plus lourd du wagon. Le peintre aura sans doute voulut ôter tout les éléments susceptibles de distraire l'attention du fait historique lui-même.
A travers les fenêtres du wagon on aperçoit les arbres décharnés de la forêt de Compiègne dans la brume automnale.

Le sujet 
L’armistice de 1918 est signé le 11 novembre 1918 pour une durée de 36 jours renouvelables entre les forces alliées et l'Allemagne, à l'intérieur d'un wagon-restaurant aménagé provenant du train d'État-Major du maréchal Foch, stationné dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne.
Cet armisitice marque la fin des combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918), la victoire des Alliés et la défaite totale de l'Allemagne, mais il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre.
Le cessez-le-feu est effectif à onze heures, entraînant dans l'ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons annonçant la fin d'une guerre qui a fait plus de 18,6 millions de morts, d'invalides et de mutilés dont 8 millions de civils.
Il y aura cependant encore ce 11 novembre 1918 pas moins de 11 000 morts supplémentaires à la suite d'attaques limitées décidées par les généraux alliés.
Dans les termes de l'Armisitice,  l'Allemagne doit livrer 5 000 canons, 25 000 mitrailleuses et 1700 aéronefs. Sur l'insistance des Britanniques, l'Allemagne doit livrer aussi tous ses sous-marins et sa flotte de haute-mer.
L'Allemagne est donc désormais incapable de reprendre les combats. Elle doit libérer sans réciprocité  les prisonniers alliés. Les troupes allemandes doivent évacuer dans les quinze jours les territoires encore occupés en France, Belgique et Luxembourg ainsi que, dans les trente jours la rive gauche du Rhin. Des têtes de ponts d'un diamètre de 30 kilomètres sur la rive droite du Rhin seront occupées à Cologne, Coblence et Mayence par les troupes alliées.
La France et la Belgique obtiennent  une zone tampon démilitarisée.
Le Traité de paix proprement dit, qui met réellement fin à l'état de guerre est signé presque un an plus  tard, le 28 juin 1919, à Versailles, d'où son nom historique de Traité de Versailles.