Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Mort du "roi fauteuil" le 16 septembre 1824




Les représentations
 1.  "Le Roi Louis XVIII relevant la France de ses ruines" par  Louis Philippe Crepin (1772-1851),    Musées du Château de Versailles
Bien que perclus de goutte, obèse et quasiment incapable de se tenir debout d'où le surnom de " roi-fauteuil " qu'il se donna lui-même, le roi Louis XVIII est ici représenté assis alors qu'il relève la France (une adaptation de la Marianne révolutionnaire aux seins nus) de ses ruines. On note que le roi n'est pas assis sur le trône (qui est vacant) que lui désigne du doigt l'Empereur de Russie, Alexandre Ier, mais sur une sorte de tabouret dissimulé par les étoffes de ses vêtements de sacre. Autour du roi, on remarque aussi : le prince de Talleyrand-Périgord qui fut ministre de Napoléon 1er avant de le trahir,  Louis-Antoine d'Artois, duc d'Angoulême, Marie-Thérèse-Charlotte de France, duchesse d'Angoulême, Louis-Joseph de Bourbon, VIIIe prince de Condé, Charles X, Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry...  Divers angelots et la foule de courtisans qui ont suivi le roi en exil, assistent à cette scène allégorique peinte par le peintre académique Louis-Philippe Crépin que quelques esprits mal intentionnés s'appliquaient à surnommer " Louis-Philippe Crétin". A l'arrière plan, sous un décor de couronnes tressées, la flotte française veille !
2. Portrait du Roi Louis XVIII en grand habit de sacre par François Gérard (1770-1837), Hôtel de Beauharnais, Paris.
C'est un portrait de sacre sans grande audace, peint par le baron Gérard, à ceci près que le roi Louis XVIII n'y est pas pas représenté debout devant le trône à la différence de son frère Louis XVI et de ses prédécésseurs Louis XV et Louis XIV mais, assis sur le trône toujours en raison de cette goutte qui lui rendait la station debout presque impossible.

Le sujet 
Le 16 septembre 1824 au Palais des Tuileries, le  roi Louis XVIII,  frère de Louis XVI, meurt d'une gangrène infectieuse à presque de 69 ans,
A sa naissance, on le prénomma Stanislas en souvenir de son arrière-grand-père, roi de Pologne et duc de Lorraine. À Paris, la rue Stanislas et le Collège Stanislas portent son nom.
Il eut tout d'abord le titre de Comte de Provence puis on l'appela Monsieur quand son frère ainé devient roi sous le nom de Louis XVI, l'autre frère cadet portant le titre de Comte d'Artois (futur Charles X).
Il émigre en Belgique le jour même où son frère Louis XVI tente de s'enfuir des Tuileries.
Tandis que le roi est arrêté à Varennes, le comte de Provence gagne la Belgique avant de rejoindre son jeune frère, le comte d'Artois, à Coblence, sur les bords du Rhin. De 1791 à 1815, il n'en finira pas de courir l'Europe d'un exil à l'autre, entouré d'une petite cour de médiocres courtisans.
Après la mort de Louis XVI, il s'attribue le titre de régent  puis lorsque la mort du jeune Louis XVII ne fait plus doutes, il s 'attribue le tire de roi, même s'il lui faut attendre, la chute de Napoléon 1er,  en 1814, pour monter enfin officiellement sur le trône de France sous le nom de  "Louis XVIII le Désiré".  
Le roi Louis XVIII, dit alors vouloir tenter de réconcilier la France de la Révolution et celle de l'Ancien Régime. Il met en chantier un projet de régime constitutionnel défini dans une « Charte constitutionnelle » que lui-même « octroie » au peuple français (il ne veut pas que la Constitution lui soit « imposée » par une assemblée constituante). Mais le retour de l'ex-empereur de l'île d'Elbe l'oblige à une fuite peu glorieuse (de nouveau en Belgique) et ruine ses efforts de conciliation.
Après l'intermède des « Cent jours » de Napoléon 1er, qui s'achève à Waterloo, le roi quitte son exil et  promet d'abord aux Français, à Cambrai, le 28 juin 1815, l'oubli et le pardon pour les trahisons et les égarements des « Cent jours ». De retour à Paris, il lui est impossible de résister à la soif de revanche des émigrés et il  s'ensuit une brève mais violente période de « Terreur blanche ».
Du fait d'un scrutin censitaire qui limite le droit de vote aux contribuables les plus aisés, soit à un très petit nombre de possédants, Louis XVIII doit composer avec une majorité parlementaire composée d'ultraroyalistes  (ainsi appelés parce qu'ils sont plus royalistes que le roi lui-même) partisans d'un  retour à un Ancien Régime pur et dur.
Le roi Louis XVIII régna comme roi de France et de Navarre durant 9 ans, 2 mois et 8 jours sans pouvoir réconcilier, comme il l'avait souhaité,  la France révolutionnaire et la France royaliste.
A sa mort, l'intronisation à l'âge de 61 ans de son frère cadet, le comte d'Artois, sous le nom de Charles X, et son sacre anachronique à Reims, assurèrent le triomphe complet des ultraroyalistes, désireux de restaurer l'Ancien Régime et d'effacer 1789.
Charles X régna durant 18 ans, 9 mois et 29 jours.