Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Assassinat du duc d'Orleans le 23 Novembre 1407

La Mort menaçant Louis d'Orléans à genoux,
gravure d'après une fresque du 16e siècle. Paris, BnF, département Estampes et photographie,
 fonds François Roger de Gaignières, planche 58.

L 'image 
Cette représentation de Louis 1er, duc d'Orléans en 1407, l'année de son assassinat, titrée La Mort menaçant Louis d'Orléans à genoux,  était peinte sur une fresque aujourd'hui disparue de la Chapelle des Célestins à Paris. Elle temoigne du fait que le prince se sentait menaceret tenait à le faire savoir. En effet son cousin le duc de Bourgogne Jean Sans Peur, projetta son assassinat dès la fin de juin 1407. Le 8 août 1407 à Lille, il versa 100 écus à Raoul d'Anquetonville son homme de main désigné, et 1500 écus à Lourdin de Saligny, homme de confiance du duc de Bourgogne, à déposer dans un lieu secret dans Paris. Ce lieu secret, était l'Hôtel de l'image Notre-Dame, tenu par le couple Fouchier. Le 14 novembre 1407, un courtier de maison nommé Pierre d'Asignac, se mit d'accord avec l'épouse Fouchier pour louer l'hôtel jusqu'à la Saint Jean-Baptiste suivante, moyennant la somme de 16 livres parisis. C'est là que les comploteurs  finalisent le projet d'assassinat du Louis 1er duc d'Orléans, frère cadet du roi Charles VI, dit le Fou.

Les faits 
Le 23 novembre 1407,  à Paris, rue Vieille du Temple, dans le quartier du Marais où étaient situés les hôtels et les palais des Grands du royaume, et du roi lui-même, Louis 1er duc d'Orléans, frère du roi, est assassiné par une quinzaine de malfrats masqués.  Il trouve la mort vers 20h 30 en sortant de l'hôtel Barbette où réside la reine Isabeau de Bavière, sa belle-soeur à qui il est venu rendre à la fois une visite de courtoisie à sa sortie de couche, et asssister à un conseil de Régence présidé par la reine qui gouverne le pays depuis que le roi a été frappé de folie, quinze ans plus tôt. A ce conseil assistent également son cousin, le duc de Bourgogne Jean sans Peur, et ses oncles, les ducs d'Anjou, de Berry et de Bourbon. Cependant l'atmposhère n'a rien à voir avec celle d'une aimable réunion familiale.
Sur le coup de 20 h,  Thomas de Courteheuse, valet du roi et trempant lui-même dans la conspiration, s'était  présenté à l'hôtel de la reine Isabeau en faisant savoir au duc d'Orléans que le roi Charles VI le mandait de toute urgence. Le duc pris donc rapidement congé de la reine et de ses cousins et oncles  et se mit en route pour l'hôtel Saint-Pol, où résidait le roi.
Son escorte se composait ce soir-là que d'une petite dizaine de piquiers et de valets. Perché sur son mulet, le duc entreprit de remonter la rue Vieille-du-Temple. C'est alors qu'une quinzaine d'individus menés par Raoul d’Anquetonville, sortent de la pénombre et se ruent sur la petite troupe du duc, disposant de la garde, et parvenant à mettre Louis à bas de son mulet avant de lui couper la main.
Surpris, le duc s'écria : « Je suis le duc d'Orléans ! »
On lui répondit : « C'est lui que nous voulons ! »
Un coup de hache à la tête eut promptement raison de sa vie et de celle de Jacob, son fidèle valet flamand.
Le corps de Louis d'Orléans fut déposé à l'église Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux en attendant les funérailles.
Dans un premier temps, le commanditaire du crime, le duc de Bourgogne, se fit plutôt discret.
Mais très vite, fort du soutien d'une partie de la population parisienne et de l'Université il commença à faire circuler des rumeurs calomnieuses... Et si  la veuve du duc d'Orléans, Valentine Visconti, fille du duc de Milan, qui n'inspirait guère de confiance aux parisiens, avait fait assassiné son mari ?
La malheureuse, très affectée par la mort de son époux qu'elle chérissait  plus que tout et par ses odieuses calomnies va se laisser mourir de consomption.
Peu après, Jean Sans Peur fait rédiger un éloge du tyrannicide par Jean Petit, théologien de la Sorbonne, auquel répond le contre-argumentaire de Thomas de Bourg, abbé de Cerisy, qui prend le parti de Valentine Visconti.
Deux années plus tard,  le 28 février 1409, pour apaiser les belligérants toujours remontés à la suite de cet assassinat, le roi Charles VI, convoque le duc de Bourgogne et les enfants du duc d'Orléans,  à Chartres.
Le 15 avril 1410, à Gien, lors des noces de Charles d'Orléans (le fils du duc assassiné) et de Bonne d'Armagnac, les grands du royaume présents finissent par se liguer contre Jean Sans Peur, le duc de Bourgogne.
C'est ce jour là précisément que la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons démarra.
Conséquence directe de l'assassinat du duc d'Orléans en 1407, elle se termina  25 ans plus tard, avec la signature du Traité d'Arras en 1435.
Jean Sans Peur sera lui-même assassiné par les Armagnacs en 1419.