Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Signature du Traité de Fribourg le 29 novembre 1516


Exemplaire français du Traité de Fribourg rédigé en latin
et portant (de gauche à droite) les sceaux des XIII cantons suisseset de leurs alliés.
Conservé aux Archives nationales françaises
Exemplaire des Confédérés suisses du Traité de Fribourg, rédigé en allemand
et portant (de gauche à droite) les sceaux du roi de France, des XIII cantons suisses et de leurs alliés,
conservé aux Archives de l'Etat de Fribourg. 
          
L 'image 
La première image représente l'exemplaire français du traité de Fribourg conservé aux Archives Nationales Françaises  alors que la seconde image représente l'exemplaire Suisse rédigé en allemand et conservé aux Archives de l'Etat de Fribourg.
Ce traité, connu en France sous le nom de  "paix perpétuelle", est dressé sous la forme d'une lettre patente, dont les auteurs sont à la fois le roi de France François 1er et les cantons suisses et leurs alliés. Il est validé en conséquence par les sceaux du roi de France et ceux des XIII cantons suisses et de leurs alliés (Valais, Grisons, abbé et ville de Saint-Gall, ville de Mulhouse).
Cependant on peut remarquer que l'exemplaire français, contrairement à l'exemplaire suisse, n'a jamais été scellé par la chancellerie française (le sceau du Roi scellant les deux liens à l'extrême gauche du document est manquant contrairement au document suisse).
Dans les deux documents, l'ordre des sceaux suit rigoureusement l'ordre de préséance des cantons, défini par leur puissance et/ou leur date d'entrée dans la Confédération. Le scellement du traité devait respecter cet ordre protocolaire, commençant par Zurich, Berne et les trois Waldstätten de Schwytz, Uri et Unterwald, et s'achevant par les alliés.
Après un exposé déplorant les conséquences d'une guerre fratricide entre chrétiens, le traité énonce en treize articles les conditions diplomatiques et économiques de la paix.

Les faits 
La signature, le 29 Novembre 1516 de cette « paix perpétuelle » est la conséquence directe de la victoire de François 1er sur les Suisses à Marignan,  même si les négociations entre Français et Suisses avaient commencé dès le mois d'août 1515, avant même la bataille de Marignan (13-14 septembre 1515), un premier traité préliminaire ayant été signé par les capitaines suisses et les plénipotentiaires français le 8 septembre 1515 à Gallarate.
À la suite des treize articles du Traité de Fribourg sont décrites les conditions dans lesquelles les conflits qui pourront survenir ultérieurement entre les deux parties ou entre ressortissants des deux parties devront être réglés. Très détaillées, elles occupent quasiment à elles seules la seconde moitié du traité.  À la lecture de ces dispositions, on constate que le roi de France se plie aux usages suisses de règlement de conflit, par la désignation de deux hommes par chacune des parties pour l’arbitrage.
Il convient de souligner que le Traité de Fribourg est un traité de paix, et non d'alliance. Les véritables débuts d'une alliance franco-suisse seront formalisés dans le Traité de Lucerne, conclu en mai 1521.
Le Traité de Fribourg conduira les Suisses à servir dans les armées du roi de France, jusqu'à se faire tuer pour protéger celui-ci au moment des journées sanglantes de la Révolution.
Il amènera aussi peu à peu les cantons suisses à une neutralité de plus en plus rigoureuse.
Le Traité de Fribourg fut particulierment remarquable par sa durée, puisqu’il fut rompu seulement en  1798, lors de l'invasion française de la Confédération des XIII cantons.