Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Fin de la Conférence de Berlin le 26 Février 1885



L'image 
Cette gravure, parue dans un compte rendu de presse de 1885, montre le déroulement de la Conférence de Berlin connue aussi sous l'appellation de  Conférence de l'Afrique de l'Ouest qui débuta le 15 novembre 1884 et finit le 26 février 1885 à Berlin. Elle fut organisée à l'initiative du Royaume du Portugal et organisée par le Prince Otto von  Bismarck à la fois roi et Président du Royaume de Prusse. Autour de la table des représentants de 14 puissances :  Empire Allemand, Empire  l’Autro-Hongrois,  Empire Russe,  Empire ottoman, Royaume de Belgique, Royaume du Danemark, Royaume d’Espagne, Royaume Uni, Royaume d’Italie, Royaume des Pays-Bas, Royaume du Portugal, Royaume de Suède-Norvège, République Française ainsi que les États-Unis d'Amérique. Cette conférence s'inscrivait dans la suite de La conférence géographique de Bruxelles qui eut lieu  en 1876 à l'initiative du roi des Belges Leopold II  et qui avait abouti à la division du royaume du Kongo considéré par les Européens comme Terra nullius  (Terre sans maitres) en trois parties  : le Congo Léopoldville pris par les Belges, le Congo Brazzaville pris par la France et l’Angola qui appartenait historiquement au Portugal.

Les faits 
La conférence de Berlin marqua l’organisation européenne pour le partage et la division de l’Afrique. en ce sens elle mit en œuvre le partage de l'Afrique entre les puissances coloniales, en établissant les règles de ce partage.
Dès son ouverture  les participants de la Conférence opposèrent deux conceptions :
- D'un côté, Bismarck  qui entendait garantir la liberté de navigation et de commerce dans toute la zone.
-  De l'autre, le Portugal, soutenu par le président du Conseil français Jules Ferry,  qui concevait les colonies comme un monopole commercial détenu par la métropole.
Finalement, la conférence établit une liberté de commerce étendue dans les bassins du Congo et du Niger, mis à part dans le domaine du transport d'armes.
Les frontières du nouvel État du Congo furent fixées : au total, Léopold II de Belgique recevait, à titre personnel, 2, 5 millions de kilomètres carrés. Au nord-ouest de l'État du Congo ainsi formé, 500 000 km2 reviennent à la France territoire (rebaptisé Congo-Brazzaville).
 La France se vit aussi attribuer la partie intérieure du Niger dont le Royaume-Uni contrôlait le delta. Une ligne courant depuis Say au Niger jusqu'à Baroua, sur la côte nord-est du lac Tchad, déterminait la zone dévolue à chacun des deux pays.  Le bassin du Nil restait la propriété des Britanniques. De plus, entre le onzième et le quinzième degré de longitude, la frontière passerait entre le royaume du Ouaddaï, qui sera français, et le Darfour au Soudan, qui sera britannique. En réalité, une zone tampon de 200 kilomètres serait mise en place entre le vingt-et-unième et le vingt-troisième parallèle.
Du côté allemand, on espèrait que les concessions territoriales faites à la France atténueraient le ressentiment né de la perte de l'Alsace-Lorraine à la suite de la guerre franco-prussienne de 1870.
Le Portugal abandonnait ses prétentions au nord de l'estuaire du Congo, sauf en ce qui concernait l'enclave de Cabinda.
L'Italie se voyait attribuer la zone comprise dans le quadrilatère formé par le tropique du Cancer, le quinzième parallèle et les dix-septième et vingt-et-unième méridiens.
Enfin  la Conférence de Berlin rappelaite l’interdiction de la traite négrière et invitait les signataires à contribuer à son extinction.
Cette mise en coupe de l'Afrique dite "noire" ne sut  pas  empêcher  pour autant les conflits entre colonisateurs, comme l'ont montré la crise de Fachoda en 1898 et les crises marocaines de 1905 et 1911. Elle ne réglait pas non plus les différends entre les colonisateurs et les puissances locales établies reconnues internationalement. Les interventions britanniques lors de la guerre des Boers (1899-1902), et la colonisation italienne de l'Éthiopie en 1935, ont été largement contestées.