Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Fondation de Sao Sebastio de Rio de Janeiro le 1 Mars 1565




L' image 
Il s'agit d'une reconstitution de la fondation de la ville imaginée plus de 3 siècles  après l'événement par un peintre portugais du 19 e siècle, Antonio Firminio Monterio (1855-1888).  On y voit sur fond du célèbre Pain de Sucre et de Baie du Corcovado, un  autel chrétien dressé avec un immense crucifix et un prêtre consacrant officiellement la ville au nom de Sao Sebastio  (Saint Sébastien) qui reste encore aujourd'hui le saint Patron de Rio.  Au milieu du cadre,  on aperçoit le chevalier portugais Estácio de Sá,  vainqueur de la bataille contre les français qui permit de réintégrer ce territoire dans le trésor de la couronne Portugaise et son cousin Mem de Sá  gouverneur portugais qui  se l'était fait voler par les français , se faisant remettre les clés d'une ville... qui consistait alors en une seule maison de pierre, la maison du gouverneur  du territoire, appelée par les indiens Carioca (la maison du blanc).
Au premier plan : quelques amérindiens Tamayos gardés sous la surveillance de soldats portugais en armure. Et effet, malgré les échanges commerciaux qui eurent lieu très tôt autour du Pau Brasil  (l'arbre couleur de braise), les relations entre Amérindiens et Portugais n'étaient pas toujours pacifiques, les Portugais ayant coutume de réduire les Amérindiens en esclavage et les Amérindiens ayant coutume de réduire les Portugais dans des recettes très personnelles lors de certains de leurs rituels anthropophages !  De plus, les Amérindiens avaient commercé  (et continuaient de le faire) avec les Français qui avaient  des visées coloniales très nettes sur le territoire du Brésil.
Au fond à gauche : une foule  de badauds censés figurer les colons et les futures habitants de la ville de Sao Sabastio de Rio de Janeiro.

Les Faits 

Le 1er mars 1565, sur une presqu'île à l'entrée de la baie de Guanabara, le capitaine portugais Estácio de Sá fonde la ville de São Sebastião do Rio de Janeiro apres en avoir délogé par la force les Français et de l'amiral Villegagnon  qui l'occupaient à tort sur ordre du roi Henri II qui voulait y fonder une colonie protestante. A tort tout simplement parce que le site de Rio avait été  découvert 60 ans plus t^tot,  le 1er janvier 1502 par un des explorateurs portugais accompagnant  Amerigo Vespucci qui donna lui-même le nom du lieu.
La première partie de son nom rappelle le roi Sébastien 1er qui règne alors sur le Portugal ; la deuxième partie rappelle que l'immense baie (400 km2), découverte en 1502 le jour de la Saint Janvier (Janeiro), a été prise à tort pour l'estuaire d'un fleuve (rio).
Plus simplement appelée Rio de Janeiro ou Rio, la ville s'étend lentement sur le pourtour méridional de la baie de Guanabara. De 60.000 habitants en 1800, la population passe à un million en 1900 et plus de quinze millions en 2000, ce qui fait toujours de Rio la deuxième agglomération du Brésil.
La découverte fortuite du Brésil par Cabral, le 22 avril 1500, n'a pas suscité un franc enthousiasme à la cour de Lisbonne. Au printemps 1531, une flotille portugaise croise le long de la côte et accoste à l'embouchure d'une rivière dans la baie de Guanabara, où elle édifie une maison de pierre, la Carioca, ( la maison du blanc) dont le nom va devenir celui des citadins de Rio de Janeiro...
Mais en 1555, voilà qu'une petite troupe de Français s'avise d'installer un comptoir à l'entrée de la baie de Guanabara. Sous la direction de l'amiral de Villegaignon, ils fondent Fort-Coligny sur une île à l'entrée de la baie de Guanabara.
Désireux d'évincer les Français encore présents, le gouverneur général portugais Mem de Sá confie donc à son cousin Estácio de Sá le soin de sécuriser la baie de Guanabara. C'est ainsi que, le 1er mars 1565, ce dernier fonde en son nom une municipalité nouvelle au pied du plus célèbre Pain de Sucre de la baie et non loin du Corcovado (le « bossu »). Pendant près d'un siècle, jusqu'en 1660, la  famille De Sá va ainsi diriger la ville et présider à son développement. La ville n'en reste pas moins soumise à des menaces extérieures. La plus grave est le fait, une nouvelle fois, des Français.
Le 19 septembre 1711, dans le cadre de la guerre de la Succession d'Espagne, le corsaire malouin René Duguay-Trouin se présente dans la baie avec une flotte de dix-huit bateaux et adresse un ultimatum au gouverneur. La population, terrorisée, choisit de s'enfuir à la faveur de la nuit, sous un orage tropical. Le corsaire négociera avec le gouverneur une colossale rançon de 610.000 cruzados avant de prendre le large...