Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Le Capitulaire de Quierzy parachève la Féodalité le 16 juin 877



L 'image 
Cette miniature montre Charles le Chauve béni par la main de Dieu, avec à ses pieds la les principales provinces personnifiées  de son royaume. L'image est  est extraite du Codex aureus ou Évangile de saint Emmeran de Rastibonne (Bibliothèque de Munich).

Les faits
Le Capitulaire de Quierzy est un document législatif émanant d'un roi franc qui fut promulgué en l'occurrence lors d'une assemblée tenue à Quierzy-sur-Oise entre le 14 juin et le 16 juin 877 sous le règne du roi Charles le Chauve.
Dans l'espace de ces deux journées, le roi carolingien Charles le Chauve, petit-fils de Charlemagne, réunit à Quierzy-sur-Oise ses compagnons de combat, les comites en latin (ce qui donne plus tard dans l'ordre de la noblesse française les comtes) qu'il prévoit d' emmener en Italie secourir le pape Jean VIII, menacé par les Sarrasins. Mais ses comites renâclent à mener une nouvelle expédition, craignant de quitter leurs terres qu'ils laisseraient ainsi sans défense.
Pour les rassurer, le souverain  promulgue donc un capitulaire dont les deux principaux  articles (l'expédition en Italie et ses conséquences directes) ne sont censés avoir qu'une portée ponctuelle mais qui vont être considérés par certains comme les articles fondateurs de la Féodalité par l'hérédité des honneurs.
Par ce capitulair,e le souverain promet à ses comites de ne pas leur enlever leurs terres et de les laisser à leur héritier s'il advenait qu'ils meurent pendant l'expédition.
Dans le detail:
- les évêchés vacants seront soumis à un conseil de gestion en attendant la décision de l'empereur.
- si un comte meurt, son fils aîné, assisté de l'évêque et des principaux officiers du comté, gérera le comté.
- si un vassal meurt, sa veuve et ses enfants disposeront provisoirement de ses bénéfices.
- si l'empereur meurt au cours de l'expédition  ( Charles le Chauve sort tout juste d'une pleurésie)  et qu'un Grand se retire dans un monastère pour prier pour son salut, son fils ou un parent « hérite » de ses bénéfices.
Le texte prévoyait que ces transmissions se feraient sous le contrôle du roi mais Charles le Chauve meurt la même année et  il est remplacé par Louis le Bègue.
Le capitulaire de Quierzy-sur-Oise témoigne de la mise en place progressive d'une noblesse héréditaire et terrienne destinée à suppléer aux défaillances du pouvoir royal ; c'est un ordre social inédit fondé sur des liens personnel entre supérieur (suzerain) et inférieur (vassal).
Cependant, ces articles du Capitulaire de Quierzy, malgré leur importance, n’ont jamais été évoqués au Moyen Âge pour justifier l’hérédité des fiefs : les vertus guerrières étant réputées se transmettre par le sang.
On estime souvent aujourd'hui que  le système féodal se développa plus sûrement par l’effet cumulé de plusieurs edits et textes. Tout d'abord par un édit de Clotaire II en  614, réservant le titre de comte à des hommes issus du comté et y possédant des biens. Cet édit, qui permettait aux rois de saisir ces biens si la gestion du comte était indélicate, permit à ceux-ci d’augmenter leur puissance en s’appuyant sur un réseau de proches.
Puis un, peu plus tard, à la faveur des conciles de 742 et 743,  Saint Boniface qui préside le Concile  demande au compagnon du souverain  Pépin le Bref,  de servir celui-ci en contrepartie des biens qu'il aura confiés à leur garde, essentiellement des domaines terriens qualifiés de fiefs.
 Enfin en 877, le capitulaire de Quierzy vient parachever ce dispositif.
Il s'ensuit après l'An Mil une société très hiérarchisée où chaque noble est lié à son supérieur hiérarchique, le suzerain, par un engagement exclusif ; lui-même, le vassal, attend assistance et protection de son suzerain en contrepartie des services rendus.