Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Érection de l'obélisque de la Concorde le 25 octobre 1836

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François Dubois, Erection de l'obélisque de la Concorde- Musée Carnavalet Paris

Le 25 octobre 1836, est érigé à Paris, sur la place de la Concorde, un obélisque en provenance du temple pharaonique de Louqsor (Égypte) et vieux d'environ 4 000 ans, ce qui fait de lui le plus vieux monument de la capitale française.  Parmi les hiéroglyphes ornant chacune des faces, on ne peut manquer le cartouche de Ramsès II, où le roi fait une offrande au dieu Amon-Rê. À l'origine, comme son jumeau qui se trouve  toujours à  Louxor, l'obélisque reposait sur une base carrée décorée de 16 babouins dressés sur leur pattes arrière et dont le sexe est bien visible. Un fragment de ce socle fut rapporté d'Égypte avec l'obélisque mais pour ne pas choquer la société française assez prude du 19e siècle, cet élément de décoration ne fut pas installé place de la Concorde et fut remplacé par un piédestal fait de 5 blocs de granite rose issus des carrières de l'Aber-Ildut, en Bretagne
On peut aujourd'hui voir  le piédestal original, avec ses babouins, dans  la section des antiquités égyptiennes du musée du Louvre.

Cet obélisque constitua  le deuxième cadeau diplomatique du  vice-roi d'Égypte Méhémet Ali à la France. En effet, le roi  Charles X  avait déjà accueilli à Paris  le 9 juillet 1827, un girafon répondant au  nom de Zarafa, (la girafe en arabe)  premier animal de son espèce à fouler le sol français ; elle sera montrée aux parisiens dans les jardins du roi et finira sa vie en 1845 avant d'être naturalisée et d'être envoyée au Museum d 'Histoire naturelle de la Rochelle, faute de place pour l'héberger dans celui de Paris.
Méhémet Ali, le vice roi d'Egypte, reprenant une tradition bimillénaire inaugurée à Rome par le célèbre  Mécène (le premier  qui eut l'idée d'utiliser les obélisques égyptiens comme décors urbains) propose donc à la France et à l'Angleterre de leur faire cadeau des deux obélisques d'Alexandrie en remerciement de leur contribution à la modernisation du pays. Mais en connaisseur avisé, l'égyptologue Jean-François Champollion lui suggère d'offrir plutôt à la France les deux obélisques de Louqsor. Sculpté dans un monolithe de granit, l’obélisque occidental, qui fut choisi pour être le premier transporté à Paris, mesure 22,84 mètres et pèse près de 230 tonnes.
La polémique fit rage sur l'endroit où l'ériger. Finalement, le nouveau roi Louis-Philippe 1er, dans un souci d'apaisement, trancha en faveur de la place de la Concorde. Le jour venu, le 25 Octobre 1836 donc, l'érection se déroula sous les yeux d'une foule ébahie - environ 200 000 personnes - et du roi lui-même, installé au balcon de l'hôtel de la Marine. Les difficultés de l'opération dissuadèrent cependant les Français d'aller chercher le deuxième obélisque offert, toujours en place au temple de  Louxor.

En 1936, l’obélisque de Louxor fut classé au titre de monument historique français.

En mai 1998, après quelques hésitations et sur l'insistance de l'égyptologue Christiane Desroches Noblecourt,  on installa au  sommet de l'obélisque, un pyramidion, aussi pointu qu'étincelant, de 3,60 m de haut revêtu de bronze recouvert de feuilles d'or, d'une teinte proche de l'électrum employé dans l'ancienne Égypte. Ce revêtement,  qui ornait tous les Obélisques  de l'ancienne Egypte était cens servir de  paratonnerre.

Blog de Jean-Jacques Handali