Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

" Révolution d'Octobre " le 6 novembre 1917


https://imagesethistoire.blogspot.com
Assemblée du soviet de Petrograd en 1917

Dans la nuit du 6 au 7 novembre 1917  du calendrier grégorien (25 au 26 octobre selon le calendrier julien de l'ancienne Russie) les bolchéviques s'emparent des principaux centres de décision de la capitale russe, Petrograd, anciennement Saint-Pétersbourg.
Ce coup de force,  qui n'a jamais bénéficié d'aucun soutien populaire ni constitutionnel  est baptisé « La  Révolution d'Octobre » mais revendique dès ses origines son statut de dictature en proposant d' d'abattre la jeune démocratie russe instaurée quelques mois plus tôt et de mettre en place une « dictature du prolétariat » inspirée par les principes marxistes.
Lénine qui a ourdi le complot, repart se cacher en Finlande  aussitôt mis au point les détails de ces deux journées tragiques et laisse à son adjoint Trotski le soin de préparer l'insurrection.

Alexandre Kerenski, chef du gouvernement provisoire la démocratie russe, ne se méfie pas des bolcheviques et son s'insistance à poursuivre la Première Guerre mondiale - très impopulaire - a empêché la mise en œuvre des grandes réformes. Le programme bolchevique, reflété dans leurs slogans « Paix immédiate », « La terre aux paysans » et « Tout le pouvoir aux soviets » (assemblées ou se prenne ntles décisions)  favorise les bolcheviques.
Le 6 novembre 1917, au matin, la police tente de fermer une imprimerie du parti bolchevique.  C'est l'occasion rêvée qu'attendaient les révolutionnaires pour se mobiliser !
Les partisans de Lénine assiègent alors le Palais d'Hiver, où sont réuni sle gouvernement provisoire  et les ministres. Ces derniers ont pour les défendre en tout et pour tout 1300 soldats, cosaques et élèves-officiers, dont une unité de volontaires féminines.
Pour mieux donner à son coup de force l'allure l'ampleur d'une révolution, Lénine fait tirer le croiseur Aurore, amarré à quelques centaines de mètres de là, sur un bras de la Néva.
Après quelques velléités de résistance, les élèves-officiers et les soldates se rendent. Les bolchéviques fêtent leur victoire par une immense beuverie, en vidant les bouteilles des caves bien fournies du Palais d'Hiver.
Peu après minuit, le gouvernement signe l'acte de capitulation.
« Jamais une échauffourée de si petite envergure (une dizaine de victimes, d'après les historiens soviétiques) n'a eu des conséquences aussi prodigieuses, et une fois de plus, le sort de la capitale décida de celui du pays tout entier », écrit Léon Poliakov (Les totalitarismes du XXe siècle, Fayard).

Le lendemain, 7 novembre 1917,  Trotski annonce officiellement la dissolution du gouvernement provisoire lors de l'ouverture du Congrès pan-russe des soviets des députés ouvriers et paysans (qui compte 649 délégués, dont 390 bolcheviks). Les représentants au soviet de tout le pays approuvent l'insurrection. Le congrès adopte les décrets transférant tous les pouvoirs aux soviets et adopte également un décret sur la terre, sur la paix, sur les nationalités et sur le contrôle ouvrier sur la production.
Sitôt après sa prise de pouvoir, Lénine met en place les instruments de la dictature. La presse « bourgeoise » est étouffée. Une police politique,  la Tchéka), de sinistre mémoire, est créée le 7 décembre, toute  grève est interdite dès le 20 décembre  !
A leur tour, les partis politiques, vestiges de la démocratie  Kerensky sont interdits à commencer par le parti K-D (constitutionnel-démocrate), ancré dans la gauche démocratique. Seul rescapé  momentanée : le parti S-R (socialistes-révolutionnaires) principal parti de gauche,  qui recueille  une si écrasante majorité aux élections à l'Assemblée constituante que les bolcheviques -  toujours très courageux- n'osent pas l'interdire frontalement.
Mais le camarade Lénine a plus d'un tour dans son sac !  Il proclame tout simplement que le pouvoir des Soviets, ces conseils populaires, solidement tenus en main par les bolcheviques, est supérieur à celui de l'Assemblée.
Un nouveau gouvernement, baptisé « conseil des commissaires du peuple » est nommé.
Viennent ensuite dans la foulée :
- la promulguatiion le décret sur la terre : « la grande propriété foncière est abolie immédiatement sans aucune indemnité », laissant  aux soviets de paysans la liberté d’en faire ce qu’ils désirent, socialisation de la terre ou partage entre les paysans pauvres.
-  la nouvelle abolition de la peine de mort (malgré les réticences de Lénine qui la jugeait indispensable)
-  la nationalisation des banques
-  le contrôle ouvrier sur la production, la création d’une milice ouvrière, la journée des 8 heures,
- la souveraineté et l’égalité de tous les peuples de Russie, leur droit à disposer d’eux-mêmes y compris par la séparation politique et la constitution d’un État national indépendant
-  l'annulation des engagements russes sur les emprunts obligataires à étranger, ce qui créa une panique financière et la ruine de plusieurs petits épargnants  (notamment en France où le succès de l'Emprunt russe avait été considérable)
- la suppression de tout privilège à caractère national ou religieux,
- la séparation de l'Église orthodoxe et de l'État,
- le passage du calendrier julien au calendrier grégorien...
Le 3 mars, le camarade Lenine conclut la désastreuse paix de Brest-Litovsk avec l'Allemagne.
Enfin Le 12 mars, le gouvernement se transporte à Moscou, la capitale des premiers tsars, au coeur de la Russie continentale, loin de l'Occident.
Au lendemain de la révolution d'Octobre, la Russie devient le premier pays socialiste (au sens marxiste) de l'Histoire.

Dès les premières heures qui suivent le 7 novembre, et jusqu’à nos jours, nombre d’acteurs et de commentateurs ont considéré la « révolution d'Octobre » comme étant en réalité un simple coup d'État d’une minorité résolue et organisée, qui visait à donner « tout le pouvoir aux bolcheviks » et non aux soviets. L'Humanité, principal quotidien socialiste français, titre ainsi le 9  Novembre 1917 sur le  ' coup d’État en Russie  qui vient d’amener Lénine et les « maximalistes » au pouvoir ".
Ces out état aura des conséquences sur toute l'histoire du 20e siècle  et jusqu'à l'effondrement  effondrement de l'URSS en 1991.
 Le regime communiste issu du régime bolchevique perdura en Russie pendant 74 ans.

Blog de Jean-Jacques Handali