Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Application du calendrier julien le 1er janvier 45 avant JC



Buste antique de Jules Cesar, l'auteur du calendrier julien

Le 1er janvier de l'an 708 de la fondation de Rome, c'est à dire en l'an 45 av. J.-C.,  entre en vigueur à Rome un nouveau calendrier conçu sous l'égide de Jules César.
En qualité de Pontifex maximus, Jules César avait la charge de fixer le calendrier. La réforme julienne fut introduite à son initiative en 46 av. J.-C.  c'est à dire en  l'an 708 depuis la fondation de la Ville de Rome  Ab Urbe Condita  ou AUC)  et entra en application le 1er Janvier  45 av. J.-C. (c'est a dire en l'an 709 AUC).
Ce calendrier  julien a été employé sans modification pendant près de 2000 ans et c'est une version à peine modifiée en 1582 par le pape Grégoire XIII qui est aujourd'hui est en vigueur sur toute la planète.
Sa version purement julienne non modifiée en 1582 reste encore  cependant utilisée  de nos jours dans quelques territoires comme la République monastique du mont Athos, ainsi que par cinq Églises orthodoxes : les Églises orthodoxes de Jérusalem, de Russie, de Géorgie, de Macédoine, de Serbie.  Cette version est aussi en vigueur dans plusieurs régions du Maghreb, surtout Berbères en Afrique du Nord , de même que  dans le calendrier rûmi en Turquie et dans le calendrier Copte avec quelques variantes d'adaptation.
Au tout debut le calendrier romain comportait 10 mois : Aprilis, Maius, Junius, Quintilis, Sextilis, September, October, November, December.  S'y sont ajoutés deux  autres mois, Januarius et Februarius, de façon à ce que l'année coïncide avec le cycle solaire et respecte le rythme des saisons. Pour les Romains, peuple de pasteurs et d'agriculteurs, il était en effet essentiel que les travaux agricoles reviennent toujours aux mêmes dates.
Avec cette répartition en mois inégaux calculés sur les phases de la Lune, l'année comportait  355 jours pour une  année normale et 377 ou 378 jours les années complétées par un mois intercalaire appelé Mercedonius.  L'année débutait aux ides de mars c'est a dire le 15 mars, considéré comme le début du printemps. sur une proposition du Sénat de Rome, le cinquième mois de l'année (Quintilis) est renommé Julius (le nom s'est transformé en juillet dans notre langue) pour remercier Jules César d'avoir réformé le calendrier.
Plus tard,  Auguste  le successeur de Cesar réajuste la réforme du calendrier julien  en supprimant les années bissextiles sur une période de 12 ans pour gommer un léger décalage entre le calendrier de son prédécesseur et le cycle solaire. Flatteur, le Sénat décide en conséquence de donner son nom au sixième mois de l'année (Augustus, qui devient août en français)... Mais dans le calendrier initial, ce mois avait 30 jours contre 31 pour Julius ! Afin de mettre César et Auguste sur un pied d'égalité, on enlève donc un jour à février pour le donner au mois d'août... et l'on attribue 30 jours au lieu de 31 aux mois de septembre (le septième mois dans l'ancien calendrier romain) et de novembre, ainsi que 31 jours au lieu de 30 aux mois d'octobre et de décembre.

Blog de Jean-Jacques Handali