Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Mort du financier Alexandre Stavisky le 9 janvier 1934

Les visages d'Alexandre Stavisky : 
à gauche, une photographie d'anthropométrie judiciaire où il a l'apparence sous laquelle il est le plus connu ; 
à droite, le visage composé pour se dissimuler et brouiller les pistes vers 1926

Le 9 janvier 1934, les Français apprennent la mort par balle du financier Alexandre Stavisky  dit " le Beau Sacha " déjà recherché par la police à la suite de la mise en circulation de faux bons au porteur du Crédit municipal de Bayonne pour un montant de 261 millions de francs, une escroquerie sur le modèle du système de Ponzi, organisée avec la complicité du député maire de Bayonne. 
Le cadavre de Stavisky est retrouvé dans un chalet de Chamonix. 
Il s'agit apparemment d'un suicide mais l'opinion publique soupçonne aussitôt des hommes politiques d'avoir fait assassiner l'escroc pour l'empêcher de dénoncer ses complices. Commence alors ce qu'il est convenue d'appeler l''Affaire Stavisky", un scandale somme toute assez mineur qui ne met en cause ni un président de la République, ni même un  ministre mais seulement une demi-douzaine de politiciens de seconde zone compromis avec Stavisky dans le sytème de Ponzi. Le retentissement de l'affaire dépasse très vite son importance réelle et devient  immense auprès d'une opinion publique chauffée à blanc par les désillusions et les difficultés économiques de l'après Première Guerre mondiale. La mort de Stavisky met brutalement à jour toutes les rancoeurs et les fait exploser. 
Stavisky étant un juif d'origine russe, les xénophobes s'en prennent à une politique de naturalisation trop laxiste. L'Action française royaliste, les ligues de droite et les communistes dénoncent à l'envie la décadence de la IIIe République.
L'indignation populaire relayée de l'extrême droite à l'extrême gauche d'alors finit par entraîner la chute du gouvernement radical-socialiste. 
Édouard Daladier remplace Camille Chautemps à la présidence du Conseil. Il destitue aussitôt le préfet de police Chiappe, suspect de sympathie avec les ligues de droite.
Le 6 février 1934, Édouard Daladier présente à l'Assemblée nationale le nouveau gouvernement. Dans le même temps, une grande manifestation est organisée à Paris, place de la Concorde, à l'appel des ligues, de l'association d'anciens combattants Les Croix de Feu ainsi que de mouvements communistes, sur le thème : «A bas les voleurs
La manifestation dégénère. La police tire. Seize manifestants et un policier sont tués. On compte un millier de blessés.
Trois jours plus tard, une contre-manifestation dégénère à son tour et fait 9 morts. 
Edouard Daladier doit céder la place à Gaston Doumergue à la tête du gouvernement.
Non sans mauvaise foi, la gauche parlementaire dénonce dans la manifestation du 6 février une tentative de coup d'État fasciste. Elle appelle au rassemblement des forces progressistes.
Et c'est ainsi que par ricochet, l'affaire Stavisky, d'importance mineure en elle même, va contribuer à la victoire du Front Populaire de Léon Blum aux élections législatives de 1936.....

Blog de Jean-Jacques Handali