Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Une occidentale entre au Tibet pour la première fois le 28 janvier 1924



Alexandra David-Neels, Tibet, 1933,  portant la légende
"
Alexandra David-Neels, la plus grande exploratrice du monde p
ortant un collier composé dede 108 pièces frontales"
. 16 x 10,7 cm
Gélatine sur bromure d'argent.

Chanteuse lyrique, orientaliste, exploratrice, aventurière, anarchiste, féministe, écrivain, « jétsunema » (« dame-lama »).Alexandra David-Néel, fut première Occidentale à pénétrer à Lhassa, au cœur du Tibet interdit, le 28 janvier 1924. Elle avait alors  55 ans.
Née le 24 octobre 1868 près de Paris, dans un milieu bourgeois, et dotée d'un goût très précoce pour les fugues, elle étudie les philosophies orientales et fréquente des sociétés secrètes, Elle côtoie aussi dans la maison familiale le grand géographe et penseur anarchiste Élisée Reclus et épouse Philippe Néel, ingénieur en chef des Chemins de fer tunisiens.
En 1911, elle a déjà 43 ans quand elle obtient de trois ministères une aide financière pour un voyage d'études aux Indes. Partie en disant à son mari qu'elle reviendrait au bout de huit mois, elle ne remettra les pieds en Europe que 14 ans plus tard. Pendant toutes ces années, elle va arpenter l'Inde, la Chine, le Japon et le Tibet et s'immerger sans relâche dans les philosophies bouddhistes et hindouistes.
Alexandra arrive en 1912 au Sikkim, petit royaume au coeur de l'Himalaya, et se lie d'amitié avec le roi Sidkéong Tulku Namgyal. Deux ans plus tard, elle rencontre dans un monastère bouddhiste Aphur Yongden (15 ans) dont elle fera son fils adoptif. Mais son objectif ultime demeure le Tibet et mieux encore la ville sainte Lhassa.
Partie de Chine avec son fils adoptif et un lama tibétain, Alexandra David-Néel gagne le désert de Gobi puis la Mongolie et enfin le « Toit du monde ». En 1923, elle séjourne avec Yongden dans le monastère de Kumbum puis se prépare au voyage vers Lhassa.
Pour cela, elle se déguise en mendiante tibétaine. Elle mêle des crins de yack à ses cheveux, se poudre avec un mélange de cendres et de cacao pour noircir sa peau et se cantonne à un humble mutisme, alors qu'elle parle couramment tibétain.
Les deux voyageurs mendient leur nourriture, l'obtenant souvent en échange de prophéties que Yongden, en lama savant, révèle aux paysans et pèlerins croisés en route.
L'accoutrement de l'exploratrice lui permet d'observer de tout près les mœurs des Tibétains. Dans les zones où elle craint d'être reconnue par les autorités tibétaines, elle voyage de nuit et dort le jour, cachée dans des fourrés.
Plus d'une fois, les voyageurs manquent de se faire tuer au détour d'un chemin.
Bloqués par la neige dans des solitudes glacées, ils sont contraints de manger le cuir de leurs bottes dans une soupe pour ne pas mourir de faim.
Après avoir traversé plusieurs rivières accrochés à un câble et passés des cols à plus de 5000 mètres d'altitude, les prétendus chemineaux tibétains arrivent enfin à Lhassa. Ils ont alors quitté le Yunnan depuis quatre mois. Alexandra David-Néel écrit à son mari qu'elle arrive à Lhassa « réduite à l'état de squelette ». Elle peut néanmoins crier « Lha gyalo ! » (les dieux ont triomphé !) en contemplant le Potala, palais-forteresse du dalaï-lama.
Sur le retour, débarrassée de son déguisement, Alexandra David-Néel se rend en Inde, à Bombay, où elle accorde de nombreuses interviews. Enfin, elle embarque pour l'Europe. En mai 1924, elle est accueillie au Havre comme une vraie héroïne nationale et fait la une des journaux...
En 1972 cependant , Jeanne Denys, qui travaille un temps comme bibliothécaire pour Alexandra, devait publier Alexandra David-Néel au Tibet (une supercherie dévoilée), livre qui fit quelque peu sensation en prétendant démontrer que cette dernière n'était pas entrée dans Lhassa. Jeanne Denys affirme que la photo d'Alexandra et Aphur, assis dans la plaine devant le Potala, prise par des amis tibétains, est un montage. Elle prétend également que les parents d'Alexandra étaient de modestes commerçants juifs et qu'on parlait yiddish à la maison. Elle va jusqu'à accuser Alexandra d'avoir inventé les récits de ses voyages et de ses études.
Alexandra David-Néel s'éteindra  à l'âge de 101 ans près de Digne (France).
Ses cendres sont transportées à Vârânasî en 1973 pour être dispersées avec celles de son fils adoptif dans le Gange.

Blog de Jean-Jacques Handali