Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Napoleon Bonaparte rétablit l'esclavage le 20 mai 1802



Punition d'un esclave  dans une plantation  au 18e  siècle

Bien qu'il ait été en théorie aboli par le décret de Pluviôse en 1794,  l'esclavage est rétabli par le Premier Consul Napoléon Bonaparte par décret du 30 Floréal An X (20 mai 1802). Même si cette  mesure de négation d'une loi déjà votée par les députés de la Convention ne prit effet qu'en Guadeloupe et à Saint-Domingue (aujourd'hui Haïti), elle n'en demeure pas moins sans précédent dans l'Histoire de la France post révolutionnaire.
D'autant que La Martinique, occupée par les Anglais, avait  pu conserver ses esclaves grâce à la bienveillance des occupants.
Dans l'océan Indien, les colons de l'île de la Réunion et de l'île de France (aujourd'hui l'île Maurice) réussirent  à s'opposer à l'application du décret.
Quant à la grande île de Saint-Domingue, elle a attendu le départ des Anglais, chassés par Toussaint Louverture en octobre 1798, pour appliquer le décret et abolir si l'on peut dire l'esclavage,  les anciens esclaves  échangeant  leur statut contre celui de travailleurs forcés...
Le Premier Consul aurait sans doute souhaité s'en tenir au statu quo. mais il fut pris de court par la restitution de la Martinique à la France à la paix d'Amiens (25 mars 1802) et  par les velléités indépendantistes de Saint-Domingue.
À Saint-Domingue, Toussaint Louverture ne veut pas en rester à sa victoire sur les Anglais. Le 8 juillet 1801, le leader chasse les Espagnols de la partie orientale de l'île et se nomme Gouverneur général à vie de l'île réunifiée.
Il mène dès lors une politique indépendante et signe des contrats de commerce avec les États-Unis et la Grande-Bretagne.
C'est plus que n'en peut supporter Napoléon Bonaparte. Dès 1799, celui-ci caresse le désir de reconstituer un empire colonial aux Amériques « conformément aux lois et règlements antérieurs à 1789 ».
Profitant du répit offert par la paix signée à Lunéville avec l'Autriche, il décide de rétablir la souveraineté française sur Haïti et la Guadeloupe et  signe enfin le décret par lequel il légalise à nouveau l'esclavage dans les colonies où il perdurait jusque là .
L'esclavage consistait  à priver les hommes de couleur de leur citoyenneté et les travailleurs des plantations de leur salaire ; les employeurs qualifiés de " maîtres "avaient le droit de punir leurs esclaves sans passer par la justice civile.
Ce décret du 30 floréal va avoir pour la France un résultat désastreux en poussant à la révolte les anciens esclaves de Saint-Domingue et en précipitant la perte de l'île.

Le décret du 30 floréal An X (20 mai 1802)
AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS, BONAPARTE, premier Consul, PROCLAME loi de la République le décret suivant, rendu par le Corps législatif le 30 floréal an X, conformément à la proposition faite par le Gouvernement le 27 dudit mois, communiquée au Tribunat le même jour.
DÉCRET.
ART. Ier Dans les colonies restituées à la France en exécution du traité d'Amiens, du 6 germinal an X, l'esclavage sera maintenu conformément aux lois et réglemens antérieurs à 1789.
II. Il en sera de même dans les autres colonies françaises au-delà du Cap de Bonne-Espérance.
III. La traite des noirs et leur importation dans lesdites colonies, auront lieu, conformément aux lois et réglemens existans avant ladite époque de 1789.
IV. Nonobstant toutes lois antérieures, le régime des colonies est soumis, pendant dix ans, aux réglemens qui seront faits par le Gouvernement.