Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Défaite d'Attila aux Champs Catalauniques le 20 juin 451




Eugène Delacroix (1798-1843) 
Attila suivi de ses hordes barbares foule aux pieds l’Italie et les Arts
Palais Bourbon, Paris 

Le 20 juin 451 près de Troyes, Attila, (395-453) le roi des Huns (véritable héros national de la Hongroie contemporaine) et son peuple sont battus, en un lieu appelé les Champs Catalauniques.
Attila est alors le chef d'un empire tribal composé de Huns, Ostrogoths, et Alains entre autres, sur le territoire de l'Europe centrale et orientale (actuel territoire de la Hongrie).
Pendant son règne, il est l'un des ennemis les plus redoutés des empires romains occidentaux et orientaux qu'il connait bien puisqu'il a été élevé à la cour de l'Empereur romain d'Orient, à Constantinople.
Après une tentative infructueuse de conquérir la Perse, il se tourne vers l'Europe, traverse le Danube par deux fois, pille les Balkans, détruit la ville de Naissus et massacre sa population en 441, mais ne pas pu prendre Constantinople, dont il obtient cependant rançon.

Il tente ensuite de conquérir la Gaule romaine secouée par des révoltes. 
Il franchit le Rhin en 451 pendant qu'à Lutèce ( actuel Paris), Sainte Geneviève recommande à ses concitoyens de jeûner pendant trois jours pour s'attirer la bienveillance de Dieu. Par un miracle resté dans la légende de Sainte Geneviève, Attila renoncer alors à prendre la ville ; en réalité le conquérant avait simplement considéré que la ville n 'en valait peine. Continuant à piller sur son passage tout ce qui pouvait l'être (et valait la peine de l'être surtout), il marche directement sur marche directement sur Orléans mais celle-ci résiste. Attila doit l'assiéger plusieurs semaines.
Ce siège donne le temps aux Romains commandés par le patricien Ætius et aux Wisigoths du roi Théodoric de rassembler les forces nécessaires à un affrontement.
Le 20 juin 451, Attila lève le siège et affronte Ætius (qui fut son compagnon d'armes dans sa jeunesse.) à la bataille des champs Catalauniques aux environs de Troyes. L'affrontement fait de nombreux morts, dont Théodoric ; Attila échappe de peu à ses ennemis. La victoire est du côté des Romains mais les Wisigoths se repliant sur Toulouse pour régler la succession de Théodoric entre ses fils, Attila peut retirer ses troupes sans être poursuivi.
Attila enrteprend alors de marcher sur Rome en passant par Troyes où, à la manière de sainte Geneviève à Paris, l'intercession de saint Loup de Troyes (évêque de la cité) fait épargner la ville.
Arrivés aux portes de Rome le pape Léon 1er le Grand convainc Attila (décidément très sensible aux arguments des saints et prélats chrétiens !!!) de rebrousser chemin.

Malgré quelques succès mineurs, cette campagne est un échec, Attila n'a pu trouver aucun allié sur place et, une fois unis, ses adversaires sont les plus forts. Ses pertes sont élevées et, dans sa retraite, il abandonne une partie du butin qu'il a amassé.
Attila s'en retourne alors sur les bords du Danube où il meurt peu après (crise d'apoplexie ou assassinat).
La culture des Huns et la personnalité d'Attila ont fasciné ses contemporains. L'historiographie chrétienne a créé une légende noirea utour du personnage mais d'autres traditions, scandinaves et germaniques, l'ont érigé en figure positive. 
Ces mythes divergents se retrouvent dans les nombreuses représentations artistiques d'Attila, de l'Antiquité à nos jours. 
Les Hongrois le célèbrent toujours comme un héros fondateur.