Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Le Traité de Trianon disloque la Hongrie le 4 juin 1920



Différence entre les frontières de l'Autriche-Hongrie avant-guerre
et à la suite du traité de Trianon.
En blanc, le royaume de Hongrie.
 

Le Traité de Trianon signé le 4 juin 1920  ainsi nommé pour avoir été signé au Grand Trianon de Versailles fait suite au traité de Versailles et vient officialiser la dislocation de la Hongrie austro-hongroise à la fin de 1918. Il est signé d'une part par les puissances victorieuses de la Première Guerre mondiale : le Royaume-Uni, la France, les États-Unis, l'Italie, la Roumanie, le royaume des Serbes, Croates et Slovènes (qui devient le Royaume de Yougoslavie en 1929) et la Tchécoslovaquie qui s'appliquent à elles-mêmes le principe du « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes » énoncé par le président américain Woodrow Wilson dans le dixième de ses fameux « 14 points », et d'autre part par l'Autriche-Hongrie vaincue, représentée par la Hongrie (séparée de l'Autriche depuis le 31 octobre 1918).
Au traité de Trianon, le « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes » est refusé aux Magyars comme il avait été refusé aux Allemands d'Autriche-Hongrie au traité de Saint-Germain.

Par le traité de Trianon, la Hongrie perd des territoires au profit de tous ses voisins sans exception, et sa superficie diminue de deux tiers, passant de 325 411 km2 en novembre 1918 à 92 962 km2 à la signature du traité. Le pays perd aussi son accès à la mer en Croatie, rattachée au royaume des Serbes, Croates et Slovènes. Elle perd, de plus, la totalité de ses mines d'or, d'argent, de mercure, de cuivre et de sel, cinq de ses dix villes les plus peuplées et entre 55 % et 65 % des forêts, ainsi que des voies ferrés, usines, canaux, institutions bancaires et terres cultivables.
Si, avant la Première Guerre mondiale, plus de la moitié des 21,5 millions d'habitants du royaume de Hongrie ne sont pas Magyars (lesquels sont au nombre de 9 549 000), l'une des conséquences du traité de Trianon est qu'après-guerre un magyarophone sur trois vit en dehors des frontières de la Hongrie : 3,3 millions de Hongrois se retrouvent avec une nationalité roumaine, yougoslave ou tchécoslovaque :

C'est un traumatisme historique dont  la Hongrie ne s'est jamais remis. 

Sa demande de révision du traité est un point essentiel de sa politique étrangère durant l'entre-deux-guerres et concourt largement à son rapprochement  avec l'Allemagne nazie. 

 Après la dislocation du bloc de l'Est, une partie de ces revendications est toujours présente et l'actuel gouvernement nationaliste de Viktor Orbán prépare déjà une commémoration du traité de Trianon, qu'il souhaite « grandiose et tragique », pour son centième anniversaire le 4 Juin 2020.

Blog de Jean-Jacques Handali