Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Bataille de Guadalete le 11 juillet 711





Salvador Martínez Cubells (1845–1914) 
Batalla de Guadalete

Real Academia de Bellas Artes de San Fernando

Le 11 juillet 711, les disciples de Mahomet, au nombre de quelques centaines, défont à Guadalete les troupes d roi wisigoth  Rodéric (Rodrigue) qui règne sur l'Espagne chrétienne. La  bataille de Guadalete va livrer la plus grande partie de la péninsule ibérique aux musulmans pour sept siècles.
Les Wisigoths, une tribu germaine venue d'au-delà du Rhin trois siècles plus tôt, avaient d'abord créé un royaume autour de Toulouse. Ils en avaient été chassés par Clovis et ses Francs et s'étaient dès lors repliés sur la péninsule espagnole. Au fil du temps, ils avaient fait de la péninsule un royaume chrétien relativement prospère.

Après la mort du dernier grand roi wisigoth, Wamba, en 680, l'Espagne wisigothe, en proie à des luttes de clans  commence à se fragmenter.  L'un de ses successeurs, Wittiza, prend la précaution d'associer au trône son fils Agila, mais à sa mort en 710, un clan rival élit un autre prétendant, Rodéric (ou Rodrigue).
Agila appelle à l'aide un seigneur établi sur l'autre rive de la Méditerranée, l'émir de Tanger Mousa ibn-Noçaïr (موسى بن نصير.)  de son nom Caler Abou Abderrahman Moussa ibn Noçaïr ibn Abderrahman Zayd al-Bakri al-Lajmi. 
Agila sait que  Mousa ibn-Noçaïra une manière différente d'adorer Dieu mais l'islam n'a  pas  encore à cette l 'époque de connotation belliqueuse. Les chrétiens d'Occident ont à ce moment de l'Histoire  une notion très floue de l'islam et le voient même plutôt comme une secte chrétienne.
Mousa ibn-Nocair envoie à son nouvel ami un corps d'armée commandé par un jeune chef berbère fraîchement converti, Tarik ibn Zyad.

Et c'est ainsi que le 30 avril 711, sept mille guerriers musulmans appelés par un prétendant Wisigoth débarquent en Espagne.  Ce sont essentiellement des Berbères, des Arabes et des Syriens, musulmans mais aussi chrétiens ou juifs. Le lieu du débarquement est un rocher qui prendra le nom de Gibraltar d'après l'arabe « Jebel al Tarik ».
Tirant parti de l'impopularité des Wisigoths et oubliant soudainement les intérêts  d'Agila, les musulmans s'emparent sans difficulté d'Algésiras et s'avancent vers Cordoue et l'intérieur des terres. Ils se heurtent bientôt à l'armée du roi Rodrigue.
Cette rencontre est dite  "bataille de Wadi Lakka " par les chroniqueurs arabes et "bataille de Guadalete" par les historiens espagnols. bien que l'incertitude plane sur sa localisation exacte. Elle aurait eu lieu soit sur les rives du Guadalete, un fleuve qui se jette dans la baie de Cadix, soit sur celles du fleuve Guadarranque, soit encore sur les bords de la lagune La janda, traversée par la rivière Barbate.
Bien que les Wisigoths soient supérieurs en nombre aux envahisseurs, la victoire revient à ces derniers suite à la trahison des deux frères de Rodrigue. Le roi lui-même périt dans l'affrontement.

Le général converti Tarik ibn Zyad n'a pas beaucoup de mal à s'emparer alors des villes méridionales, à commencer par Séville, qui est détruite faute d'avoir accepté de se rendre. 
Impressionnées par cette sommation violente, les villes de Cordoue et Grenade capitulent sans plus attendre. Les habitants chrétiens et juifs ont la vie sauve, conservent leurs biens, leurs lois et leur foi, mais sont soumis à un impôt supplémentaire en leur qualité de dhimmis protégés »)...

Tarik ibn Zyad est rapidement rejoint par l'émir Mousa, accompagné de 18 000 hommes et désireux de ne pas lui laisser sa part du gâteau.  Les vainqueurs soumettent rapidement la plus grande partie de l'Espagne. En quelques années, la résistance wisigothe est balayée. Elle ne subsiste que dans quelques vallées isolées de la chaîne cantabrique, à l'extrême nord de la péninsule.
Les envahisseurs, dans la foulée, traversent les Pyrénées et occupent la Narbonnaise. Mais ils se heurtent à Toulouse, en 721, au duc d'Aquitaine. 
La victoire de ce dernier redonne courage aux Wisigoths réfugiés dans la chaîne cantabrique. 
Leur chef élu, Pélage (ou Pelayo), bat les musulmans à Covadonga, près d'Oviedo, dès l'année suivante. Cette bataille symbolisera beaucoup plus tard le début de la reconquête de la péninsule par les chrétiens (la « Reconquista »).

Il fallut  attendre l'avènement  de Ferdinand III  de Castille  (1217-1252)  pour que commence la reconquête de l'Espagne, puis celui d'Isabelle Ire de Castille dite Isabelle la Catholique, (1451-1504 ) pour que la reconquête soit achevée en l'occurence en 1492 par la reprise du Royaume de Grenade. 

Blog de Jean-Jacques Handali