Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Opération " Eische " le 12 septembre 1943



Mussolini entouré de soldats allemands et italiens après son évasion.
À sa droite : Otto Skorzeny et Harald Mors
Archives Fédérales  Allemandes 
Après le débarquement allié du 10 juillet 1943 en Sicile, l'ancien dictateur italien Benito Mussolini, surnomme le Duce, est renversé par le Grand conseil fasciste, désireux de conclure au plus vite un armistice avec les Anglo-Saxons.
Le roi Victor-Emmanuel III  reçoit alors les pleins pouvoir et s'empresse d'assigner l'ex dictateur à résidence dans le nid d'aigle du Gran Sasso dans les Abbruzes, à près de 3000 mètres d'altitude.
Mais Hitler ne l'entend pas de cette oreille.  N'étant pas disposé à laisser l'Italie se retirer de la guerre et étant persuadé que son ancien allié est encore capable de reprendre la lutte à ses côtés, le Führer demande personnellement à l'aviation allemande d'organiser l'évasion de Mussolini.  
Cette opération connue sous le nom de code «Eiche» (Chêne),  est confiée à un commando de SS et de parachutistes aux ordres du capitaine Otto Skorzeny.
Les Allemands ont d'abord quelque difficulté à localiser le détenu qui a été plusieurs fois déplacé.
Ils le repèrent finalement au Gran Sasso, un massif des Apennins situé à 120 km au nord-est de Rome. Mussolini est retenu à l'hôtel Campo Imperatore, en haut d'une falaise uniquement accessible par téléphérique.
Le 10 septembre, un vol de reconnaissance permet d'identifier un alpage à proximité de l'hôtel. Skorzeny décide d'utiliser des planeurs pour y accéder, un parachutage présentant de trop grands risques a une telle altitude. Un autre commando est chargé de s'emparer de l'aérodrome d'Aquila et de prendre le contrôle du téléphérique.
Le 12 septembre1943 à 14 h (sept heures après l'heure prévue), dix planeurs DFS 230 atterrissent au Campo Imperatore, sur le Gran Sasso, dans les Abruzzes. 
Une « cigogne allemande », un avion (Fieseler Fi 156 Storch) piloté par le capitaine Gerlach, capable de décoller sur moins de 70 mètres et de se poser sur 25 mètres parvint à se poser devant l'hôtel. 
Alors que Benito Mussolini est emprisonné et surveillé par plusieurs soldats italiens qui ont reçu l'ordre de l'exécuter en cas de tentative d'évasion, ils restent totalement passifs et laissent le prisonnier s'enfuir avant même que le dernier planeur ne se soit immobilisé ! 
L'Histoire retiendra que la  réussite de cette opération aéroportée fut due à l'effet de surprise !
Gerlach conduit Mussolini à l'aérodrome de Pratica di Mare.
Le Duce retrouve un peu plus tard sa famille à Vienne avant de rejoindre Hitler à la «Tanière du Loup» en Prusse orientale.  
Skorzeny reçoit la Croix de fer. La propagande nazie ne se fait pas faute d'exploiter la nouvelle de la libération de Mussolini. Celle-ci paraît si extraordinaire qu'elle est annoncée en séance de la Chambre des Communes.
Empêché par Hitler de prendre sa retraite en Allemagne, Mussolini doit regagner très vite l'Italie du nord et se mettre à la tête d'une éphémère « République sociale italienne ».

Blog de Jean-Jacques Handali