Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Lord Elgin démonte les frises Parthénon le 26 décembre 1801

Détail d'une frise du Parthénon,
copie actuellement remise en place sur le bâtiment.

Le 26 décembre 1801 commence le démontage du Parthénon pour en mettre à l'abri  du vandalisme et des guerres, les fragments artistiques les plus remarquables,. D'aucuns y voient aujourd'hui le plus important acte de vandalisme commis en temps de paix.
Le responsable est un général et diplomate écossais de 35 ans, Thomas Bruce, septième comte d'Elgin.
Un premier navire, la frégate britannique Mentor, quitte le port grec du Pirée pour Londres avec à son bord de nombreux bas-reliefs enlevés au célèbre temple de l'Acropole...
On peut aujourd'hui contempler les « marbres Elgin », hélas mutilés et encagés, sous les voûtes sombres du British Museum... Mais les Grecs ne perdent pas espoir de les voir prendre place dans l'écrin de verre du musée de l'Acropole, construit par Bernard Tschumi au pied de la colline sacrée et inauguré le 20 juin 2009.

Pour mémoire le Parthénon fut construit par Périclès sur l'Acropole, de même que les Propylées, qui marquent l'entrée de la colline sacrée, et les temples de l'Erechtéion et d'Athéna Niké.
Il doit son nom à la déesse éponyme d'Athènes, qualifiée de déesse vierge (« parthénos » en grec) et dont il abritait la statue monumentale, chef d'oeuvre du scuplteur Phidias.
D'abord pillé par l'empereur Justinien pour les besoins de la basilique Sainte-Sophie, le Parthénon est transformé en église vers 550 et en mosquée en 1456.
Malgré la destruction des Propylées, sans doute suite à un tremblement de terre, l'Acropole et le Parthénon conservent de beaux restes en 1674, comme l'attestent les croquis du marquis de Nointel, ambassadeur de Louis XIV auprès de la « Sublime Porte »  Ces croquis, qui représentent en particulier les frontons et les métopes, sont aujourd'hui visibles au Louvre. Ils témoignent de l'état des lieux avant la catastrophe de 1687.
Cette année-là, le 26 septembre 1687, le doge Francesco Morosini met le siège devant l'Acropole où sont réfugiés des Turcs et un obus vénitien tombe sur le Parthénon qui abrite un magasin de poudre. Tout le centre de l'édifice s'effondre.
Le prochain  épisode fut celui du démontage des frises par lord Elgin en 1801.

Blog de Jean-Jacques Handali