Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

L'opération " Menace" le 23 Septembre 1940



La photo 
Prise par le lieutenant L. C. Priest, en septembre 1940, cette photo représente le Général Spears et  Général Charles de Gaulle faisant route vers Dakar à bord du paquebot hollandais " Westernland" pour mener à bien l'Opération "Menace", connue également sous le nom de " Bataille de Dakar " , ou " Opération de Dakar " ou "Affaire de Dakar ".  Le Général de Gaulle y parait sûr de lui, l'oeil rivé sur l'horizon, ne se doutant pas une seule seconde des déconvenues qui l'attentent un fois à Dakar.   Déconvenues dont on dit qu'elles auraient conduit le Général de Gaulle, pour la première fois de sa vie et sans doute la seule, à songer au suicide !
La photo est conservée à  l'Imperial Museum of War de Londres.

Le sujet 
L’opération Menace désigne un affrontement naval franco-britannico-français de la Seconde Guerre mondiale, qui opposa au large de Dakar et sur la presqu'île du Cap-Vert, du 23 au 25 septembre 1940, les Forces françaises libres (FFL) du Général Charles de Gaulle et les forces britanniques  placée sous le commandement du Vice-amiral John Cunningham d'une part, et les forces françaises obéissant au Gouvernement de l'État français dit  "de Vichy", sous le commandement du Vice-amiral Lacroix, sous l'autorité du Gouverneur général Boisson, Gouverneur général de l'Afrique-Occidentale française (AOF) depuis le 26 juin 1940, d'autre part.
En septembre 1940, deux mois après la bataille de Mers el-Kébir, le général de Gaulle et Winston Churchill pensent pouvoir prendre le contrôle politique et militaire de l'Afrique-Occidentale française (AOF) qui reste sous contrôle du Gouvernement de Vichy.  Pour De Gaulle, ce serait un second espace de légitimité et pour les Britanniques, la garantie d'écarter la menace allemande sur une position assez stratégique pour le contrôle de l'Atlantique central. En outre, il s'agit de mettre la main sur l’or des États polonais et belge, que le gouvernement français de la IIIe republique avait envoyé en sécurité à Dakar avant l’armistice.

Le 23 septembre 1940 à l'aube, trois bâtiments de guerre des Forces Françaises Libres, accompagnés par deux cuirassés britanniques anciens non modernisés, le porte-avions HMS Ark Royal, plusieurs croiseurs et destroyers constituant la Force M, commandée par l'Amiral John Cunningham, se présentent devant Dakar, capitale de l'Afrique-Occidentale française, pour en demander le ralliement. La visibilité de l'armada alliée est gênée par le brouillard.
Pierre Boisson, Gouverneur général de l'A.O.F., au nom de l'Etat français (gouvernenemnet de Vichy) refuse catégoriquement de se rallier, affirmant sa volonté de défendre Dakar « jusqu'au bout ».
Du 23 au 25 septembre 1940, au large du Sénégal, pour la première fois de la guerre, des Français se battent contre des Français.
La présence du Général de Gaulle, en mer, ne provoque pas les ralliements escomptés et aucune des trois opérations simultanées ne réussit. Un commando débarqué par deux Caudron Luciole est arrêté, une tentative de persuasion politique échoue et Georges Thierry d'Argenlieu, arrivé par mer pour parlementer avec un drapeau blanc, est accueilli par un tir de mitrailleuse : lui-même est sérieusement blessé, mais son embarcation parvient à s'échapper.
Le 23 septembre vers 11h, le sous-marin Persée envoie une torpille vers des navires britanniques et il est alors repéré et coulé.

Dans la nuit du 23 au 24,  sur ordre de Winston Churchill, un ultimatum est alors adressé aux autorités françaises de Dakar, leur enjoignant de livrer la place au Général de Gaulle.
Le texte accuse les forces de Dakar de vouloir livrer leurs moyens aux Allemands (ce qui de fait fut prévu par les "accords Darlan" signés l'année suivante). Il provoque l'indignation des défenseurs. Le Gouverneur général Boisson, Haut-Commissaire à Dakar, répond : « La France m'a confié Dakar. Je défendrai Dakar jusqu'au bout ! ».
Les Britanniques font alors  tirer sur la ville, sous le regard consterné du général de Gaulle, présent sur l'un de ses navires. Mais le gouverneur ne fléchit pas et l'amiral John Cunningham, ne voulant pas  prendre le risque d'un débarquement, quitte le 25 septembre la rade de Dakar pour Freetown, en Sierre Leone.  L'opération  Menace échoue lamentablement. La responsabilité de l'échec n'a jamais été clairement portée. Certains l'attribuent aux anglais, d'autres à l'aviation française, basée sur le terrain d'aviation de Ouakam, d'autres enfin à l'intervention inopinée, de deux croiseurs et trois contre-torpilleurs de la Force Y.

Toujours est-il que " l'opération Menace " a constitué un tournant idéologique pour les gouvernements. De cette action, De Gaulle sort isolé pendant un temps et politiquement menacé par l'amiral Muselier, accusé à tort d'être à l'origine des fuites qui ont empêché la réussite du débarquement. Le jugement de Roosevelt sur De Gaulle en est durablement affecté. Pour Churchill, « l'affaire de Dakar » pose De Gaulle comme alternative crédible à la France de Vichy dans les colonies, après la réussite de l'opération de Leclerc sur l'AEF en août, et à la veille de l'affirmation des Forces françaises libres lors des événements du Liban et de la Syrie face aux Vichystes.