Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Inauguration de la Statue de la Liberté à New York le 28 octobre 1886


Ajouter Victor Dargaud (1850-1921), La statue de la Liberté, Rue de Chazelles, 1884
Musée Carnavalet Paris 

Le tableau 
Ce tableau du peintre spécialisé dans les vues de Paris, Victor Dargaud (1850-1921) représente la fin de la construction de la statue " La Liberté éclairant le Monde" dans les ateliers de la société Gaget, Gauthier et Cie, rue de Chazelles, à Paris, en 1884. Devenue le plus haut monument de Paris, le sculpteur Bartholdi eut alors l'idée de faire payer une somme modique aux parisiens pour la visiter. Les parisiens, comme on peut le voir sur le tableau, se pressaient d'ailleurs en nombre pour voir cette nouvelle curiosité !

Le sujet
La Liberté éclairant le monde (Liberty Enlightening The World) plus connue sous le nom de Statue de la Liberté est inaugurée à l'entrée du port de New York le 28 octobre 1886 mais c'est 20 ans aupravant, en 1866, que l'idée en est née.
Lors d'une soirée à laquelle est invité le jeune Bartholdi, le professeur de droit au Collège de France  Edouard de Laboulaye dont Bartholodi vient de terminer le buste, lance l'idée d'un monument qui scellerait l'amitié entre les peuples français et américain, alors même que la guerre de Sécession vient de s'achever.
On lance des dates : le  monument pourrait être inauguré à l'occasion du centenaire de la Déclaration d'Indépendance en 1876.
On n'en parlera plus pendant 4 ans !
Alors que la France est encore sous le coup de la défaite de la guerre avec la prussienne en 1870-71, Édouard  de Laboulaye, devenu député républicain, revient sur son idée de monument et suggère à Bartholdi de se rendre aux États-Unis.
Dès son arrivée dans la rade de New York, à l'automne 1871, Bartholdi repère l'emplacement pour son futur monument : l'île de Bedloe (rebaptisée Liberty Island en 1956), visible de tous les arrivants.
Laboulaye et Bartholdi ont dans l'idée que le monument, d'un coût de 250.000 dollars (une somme colossale pour l'époque), soit financé par souscription, pour moitié par le peuple français et par le peuple américain, le premier se réservant la statue et le second le piédestal.
Bartholdi rencontre à cette fin le président Grant, des sénateurs, des industriels et des journalistes, mais ses interlocuteurs demeurent plutôt réservés sur le projet... Tout comme les élus français qui sont plutôt majoritairement en faveur d'une restauration monarchique et en veulent aux Américains d'avoir soutenu la Prusse dans la guerre de 1870.
En janvier 1875, revirement total : le régime politique français bascule dans la République et le projet de statue recueille désormais les faveurs de l'opinion.
Laboulaye fonde un Comité de l'union franco-américaine en vue de lever des fonds et Charles Gounod compose pour les généreux donateurs, à l'Opéra de Paris, un Hymne à la Liberté éclairant le monde.
Auguste Bartholdi reçoit alors le concours d'Eugène Viollet-le-Duc, célèbre architecte-ingénieur qui propose, pour réaliser la statue, d'utiliser une peau composée de plaques de cuivre modelées par martelage sur des formes en plâtre. L'ensemble devra être monté sur une armature métallique, stabilisée par un remplissage en sable.
La fabrication commence dans les ateliers de la société Gaget, Gauthier et Cie, rue de Chazelles, à Paris. Elle mobilise jusqu'à 600 ouvriers.
Il n'est cependant plus question d'inaugurer la statue pour le centenaire de l'indépendance américaine.  Laboulaye et Bartholdi se rabattent sur l'Exposition universelle de Philadelphie de 1876 pour  tenter  de sensibiliser l'opinion américaine au projet en présentant en avant-première, le bras droit et la torche ; ils  recueillent un très vif succès auprès du public qui permet de lever une première collecte de fonds et de mettre à l'étude le piédestal.  Il est confié à un architecte de renom, Richard Morris Hunt.
Les fonds manquant toujours  pour la réalisation totale de la statue, Laboulaye présente une reproduction grandeur nature de la tête à l'Exposition universelle de Paris, en 1878. Les visiteurs, impressionnés et séduits, souscrivent en masse et l'année suivante, le financement est bouclé avec plus de 100.000 donateurs.
Mais Viollet-le-Duc décède l'année suivante, emportant dans la tombe les principes de montage. Bartholdi se tourne alors vers Gustave Eiffel, un jeune ingénieur déjà réputé pour sa maîtrise des structures en acier. À l'opposé de Viollet-le-Duc, il conçoit une charpente métallique légère qui saura résister aux plus violentes tempêtes en pliant et en se déformant. Eiffel confie les travaux de précision à Maurice Koechlin, l'un de ses proches avec qui il travailla aussi sur la Tour Eiffel. L’armature a été construite à Levallois-Perret dans les ateliers Eiffel, d'autres éléments dans le 17e arrondissement de Paris.
Dernier coup du sort : Laboulaye décède à son tour le 25 mai 1883.
Bartholdi porte désormais le projet sur ses seules épaules.
Outre-Atlantique, le projet se délite. Les riches New-Yorkais le dédaignent et l'on n'arrive pas à recueillir les fonds pour l'achèvement du piédestal.
Arrive alors un sauveur inattendu : Joseph Pulitzer.
Né en Hongrie en 1847 et devenu le patron du New York World, il est l' inventeur de la presse populaire à scandale. Fort de la puissance de son média, il multiplie des campagnes de presse en faveur du projet. C'est un succès. Les dons, généralement modestes, affluent. Le financement est enfin bouclé avec 100.000  dollars supplémentaires offerts par 120.000  donateurs.

À raison de 350 pièces dans 214 caisses, la Liberté est chargée sur une frégate et arrive à New York le 17 juin 1886. Quatre mois sont nécessaires pour monter les cent tonnes de la structure et les quatre-vingt de l'enveloppe de cuivre. Inaugurée à la veille de la grande vague d'immigration qui a vu débarquer à New York des millions d'Européens chassés par l'oppression et la misère, elle est devenue le visage de l'Amérique rêvée et de la Liberté.

La statue (y compris le piédestal et la base) a été fermée pendant une année jusqu'au 28 octobre 2012, pour qu'un escalier secondaire et d'autres dispositifs de sécurité puissent être installés (l'accès à l'île est cependant resté ouvert). Un jour après la réouverture, l'accès a été de nouveau interdit en raison des effets dévastateurs de l'Ouragan Sandy. Les accès à l'île et à la statue ont été rouverts le 4 juillet 2013. L'accès du public au balcon entourant la torche est toujours interdit, pour des raisons de sécurité, depuis 1916.
La statue fait partie des National Historic Landmarks depuis le 15 octobre 1924