Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Ratification de l'Alliance franco-russe le 4 Janvier 1894




L'image
Elle représente les festivités de 1893 destinés a célébrer la toute nouvelle amitié franco-russe, fruit d'accords secret qui trouveront leur aboutissement dans la signature de l'Alliance franco-russe, un an plus tard.

Les faits 
L'idée d'une alliance franco-russe a les faveurs de l'opinion publique qui cultive avec délectation sa haine de l'Allemagne et de l'Angleterre réunies.  Plus concrètement, elle possède l'avantage de mettre fin à l'isolement diplomatique de la France, à la suite de sa défaite de 1870 face à l'Allemagne.
En réalité l'idée de cette alliance commence à naitre trois ans avant la date de sa signature officielle (le 4 janvier 1894)  par un accord secret passé pendant l'été 1891 à travers un échange de lettres entre les ministres des Affaires étrangères, puis se poursuit par une convention militaire tout aussi secrète (signée le 17 août 1892) par le général Raoul de Boisdeffre, adjoint du chef d'État-major français, et son homologue russe le général Obroutcheff à l'issue de plusieurs séries d'entretiens tenus à Saint-Pétersbourg et en Dordogne, où le général russe passait l'été.
Cet accord secret prévoyait une mobilisation mutuelle dans les deux pays en cas de mobilisation d'une des puissances de la Triplice (Autriche-Hongrie, Italie, Allemagne). Elle prévoyait ainsi une intervention russe contre l'Allemagne si l'Allemagne ou l'Italie attaquait la France et une intervention française contre l'Allemagne si l'Allemagne ou l'Autriche-Hongrie attaquait la Russie.
La convention, purement défensive, devait engager 1 300 000 hommes contre l'Allemagne alors que que la Russie en engageait 800 000. Il était d'autre part convenu que les forces s'engageraient à fond, et le plus rapidement possible, de manière à ce que  l'Allemagne ait à lutter sur plusieurs fronts, à la fois, à l'est et à l'ouest.
L'alliance est ratifiée par le tsar Alexandre III, le 27 Décembre 1893, après un léger  moment d'hésitation dû à une  tentative de rapprochement du Kaiser. Le gouvernement français, quant à lui ratifie, l'Alliance quelques jours après, le 4 janvier 1894, et c'est le président Sali Carnot qui la signe.
Alexandre III et Sadi Carnot disparaîtront dans l'année, mais l'Alliance franco-russe continuera son chemin.
La presse anglaise, en général très sceptique, s'ingéniera dès lors à prouver aux Français qu'il avait commis une très grave erreur en concluant cette alliance... jusqu'à ce que le Royaume-Uni  lui-même s'y rallie en 1907 à  travers la " Triple Entente " qu'il  rejoint, comme à son habitude, à reculons !
Rétrospectivement, cette alliance franco-russe de 1894 apparaît comme la première d'une longue suite d'initiatives qui, mises bout à bout, vont conduire l'Europe sur le chemin de la guerre.
Appliquée de façon extensive, elle sera le facteur déclenchant de la Grande Guerre : le 31 juillet 1914, le président français Raymond Poincaré déclarera la mobilisation générale et entrera en guerre contre l'Allemagne pour soutenir la Russie dans son différend avec l'Autriche-Hongrie à propos de la Serbie, bien que rien dans l'accord de 1894 n'obligeât  la France à soutenir la Russie dans ses revendications balkaniques.