Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Napoléon 1er crée une institution gérant le culte israélite le 17 Mars 1808


 L'image 
Sur cette gravure, l'Empereur  des français Napoléon 1er accorde aux Juifs la liberté de culte, représentée par la main donnée à une femme juive qui se tient devant les symboles de sa religion figurée ici par les Tables de la Loi, un chandelier à sept branches et l'Arche d'Alliance. D'autres personnages à la gauche de l'Empereur montre le texte de loi : on peut y voir deux rabins et un  avocat...

Les faits .
Le 17 mars 1808, Napoléon 1er institue par décret treize consistoires régionaux en vue de gérer les synagogues et les organisations israélites.  
Ces consistoires sont supervisés par un Consistoire central de France, qui réunit trois grands rabbins et deux laïcs. Il est assimilable au Grand Sanhédrin traditionnel. Il est crée pour administrer le culte israélite en France, sur le modèle des deux autres religions officielles de l'Empire (catholique et protestante). Le consistoire  nomme le Grand rabbin de France.
C'est une institution officielle de l'Empire français.
Son organisation centralisée, publique et unitaire est calquée sur celle de l'Église catholique de France, sur celle du Consistoire protestant, et plus généralement sur les autres grands corps de l'État dans la tradition du droit public français.
Le Grand Consistoire Israelite adopta pour devise " Religion et Patrie ".
Cette  première tentative  pour organiser et contrôler le culte israélite, en France fut  inspirée à l'Empereur par le souci de prévenir les pogroms et les conflits religieux, notamment en Alsace où les juifs étaient relativement nombreux et suscitaient l'ire de la population locale par leur refus de s'intégrer.
Le décret du 17 mars 1808 est publié au terme de deux années de délibérations entre les représentants des communautés israélites. Ceux-ci acceptent en définitive de renoncer à la loi mosaïque (« Loi de Moïse »). Ils rejettent la polygamie et la répudiation, admettent le divorce et les mariages mixtes ; ils se reconnaissent pleinement français, respectueux du Code Civil et disposés à défendre le territoire national en cas de guerre. Ils acceptent aussi les termes du décret du 20 juillet 1808, qui oblige les juifs nés après 1792 à déclarer leur identité civile, avec un nom et un prénom officiels consignés dans un registre spécial, distinct de celui des autres citoyens.
À partir de 1831, les rabbins sont salariés par l'État.
Les consistoires israélites sont réorganisés par l'ordonnance du 25 mai 1844, puis constitués définitivement par les décrets du 29 août 1862 et du 12 septembre 1872.

En 1905, à la suite de la séparation des Églises et de l'État, l'institution publique officielle du Consistoire cesse d'exister. Dès lors, les différentes communautés juives de France se constituent en associations cultuelles israélites et se regroupent au sein de l'Union des communautés juives de France, en gardant cependant la dénomination de Consistoire central.
Aujourd'hui le Consistoire est une institution représentative de la religion juive de France, à ne pas confondre avec avec le Conseil représentatif des institutions juives de France  qui est une association dont la vocation est de représenter toutes les tendances de la communauté juive française.

Pendant la Deuxième Guerre Mondiale et la période de l'occupation, le maréchal Pétain et le gouvernement de Vichy continuent à maintenir et protéger le Consistoire central, même si le " statut des Juifs " est publié par les autorités de Vichy dès octobre 1940.
Le baron Édouard de Rothschild, président du Consistoire central, parvient à obtenir un sauf-conduit pour franchir la frontière espagnole le 23 juin 1940 et se réfugier avec son cousin Robert de Rothschild, président du Consistoire de Paris, aux États-Unis.
Jacques Helbronner (1873-1943), ancien conseiller d'État, devient président du Consistoire central.
Jacques Helbronner est partie prenante du programme de redressement de la France consécutif à la défaite, et sa politique est d'assurer le plus possible la protection des Français juifs, aussi bien civils que militaires et prisonniers. Pour cela, il a de fréquents contacts avec le gouvernement de Vichy : il rencontre lui-même dix-sept fois le maréchal Pétain dans les années 1940-1942. Il se rend chaque année à Vichy, avec le grand rabbin de France, Isaïe Schwartz (1876-1952), qui est réfugié comme lui en zone libre à Limoges, pour présenter, comme chef d'un corps constitué, ses vœux au Maréchal Pétain avec le nouveau calendrier juif pour l'année à venir...
En 1942, la zone libre est envahie par les Allemands et les Juifs y sont persécutés et arrêtés comme ils l'étaient en zone occupée.
Jacques Helbronner qui était à la tête du Consistoire central est arrêté le 28 octobre 1943 et meurt en déportation.
Le grand rabbin de France Isaïe Schwartz doit se réfugier dans la clandestinité.
Léon Meiss prend la succession de Jacques Helbronner.

En juillet 1943, une nouvelle institution, le « Comité général de défense juive » est créé dans la clandestinité. Son objectif est le sauvetage des Juifs réfugiés en Franc contre les nazis et la faiblesse du gouvernement de Vichy. Cette nouvelle institution, qui va devenir le « Conseil représentatif des israélites de France » (CRIF), rassemble la plupart des divers mouvements activistes juifs athées de l'époque (communistes, bundistes et sionistes), avec la participation du Consistoire central. Les divers mouvements rédigent une nouvelle charte commune, qui sera le programme politique juif français pour l’après guerre.

En 1945, le Consistoire central, qui compte environ 75 associations cultuelles en métropole et en Algérie,  réintègre les israélites convertis pendant l'Occupation et apporte son aide aux petites communautés marquées par la guerre. Lors de la décolonisation de l'Algérie, il se trouve fortement mobilisé avec l'arrivée  de 120 000 Juifs algériens en 1962.
En 2004,  le Consistoire marque sa divergence avec le CRIF en s'en retirant, à la suite d'un désaccord au sujet de l'Accord de Genève (un plan de paix alternatif établi par les anciens négociateurs de Taba pour résoudre le conflit israélo palestinien).
Le 11 mars 2014, le Consistoire central annonce dans un communiqué le « rapprochement » entre le Consistoire central et le Consistoire de Paris, déjà présidés par la même personne Joël Mergui.