Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Truman signe le Plan Marshall le 3 avril 1948

General of the Army George Catlett Marshall, Chief of Staff. U.S. Army,
1 September 1939-18 November 1945


Les faits 
En 1945, le continent européen est ravagé par la guerre, les nazis ont pillé les ressources de la France, de la Scandinavie et de l'Europe de l'Est. Les bombardements ont réduit en cendres de nombreuses villes allemandes (Dresde, Cologne, Berlin…) ou polonaises (Varsovie). Londres a subi la guerre aérienne à outrance et des centaines de milliers de logements ont été détruits. 
En France, on ne compte plus les villes martyres (Le Havre, Brest…). Une grande partie des canaux, des infrastructures portuaires, des ponts, des voies ferrées sont hors d'usage. De nombreux civils sont sans-abri. 
Le territoire américain de son côté, a subi peu de dommages consécutifs àa la Seconde guerre mondiale si l'on excepte l'attaque de Pearl Harbor. L'agriculture, les réserves d'or et les infrastructures industrielles des Etats Unis d'Amérique pays ne sont pas affectées et le pays avait vendu du matériel militaire dans le cadre du « Cash and carry », notamment à la France au début du conflit, ce qui contribua au relèvement économique des États-Unis. 
Selon le gouvernement américain de l'époque, la situation dramatique dans laquelle étaient les Européens, aggravée par les hivers froids, constituaient le terreau favorable à l'implantation du communisme. D'où la nécessité de mettre en place rapidement, au sortir de la guerre, un Programme de rétablissement européen  (en anglais European Recovery Program : ERP)  sous forme de  prêts accordés aux différents États de l'Europe pour aider à la reconstruction des villes et des installations bombardées.
Ces prêts étaient assortis de la condition d'importer pour un montant équivalent d'équipements et de produits américains. 
En quatre ans, les États-Unis versent à l'Europe 16,5 milliards de dollars (l'équivalent de 173 milliards de dollars de 2018).
L'administration Truman  préféra  ce plan  ERP au Plan Morgenthau qui prévoyait de faire payer les réparations par l'Allemagne. En effet, plusieurs experts se souvenaient des effets désastreux d'une telle politique après la Première Guerre mondiale : la question des réparations allemandes avait contribué à la création d'un sentiment d'injustice due aux vainqueurs de la Première guerre mondiale et a facilité la prise du pouvoir par les nazis. L'initiative fut baptisée, par les journalistes, du nom du secrétaire d'État des États-Unis, le général George Marshall, qui, lors d'un discours à l'université Harvard (5 juin 1947), exposa la volonté du gouvernement des États-Unis de contribuer au rétablissement de l'Europe. 
Dans ce discours, George Marshall affirma : 
« Il est logique que les États-Unis fassent tout pour aider à rétablir la santé économique du monde, sans laquelle il ne peut y avoir aucune stabilité politique et aucune paix assurée. »
On discuta de ses modalités lors de la conférence de Paris et  il efut signé par 16 pays le 20 septembre 1947. 
Le plan final est annoncé par Marshall le 5 juin 1947 à l'université Harvard, alors que celle-ci lui décerne un doctorat honoris causa.
Le Président Truman signe le plan Marshall le 3 avril 1948. Sur le plan économique Charles Kindleberger en fut un architecte clé. Les États-Unis demandent aux États européens de s'accorder entre eux au sein de l'OECE pour établir un plan de reconstruction. L'Administration de coopération économique (ECA) est chargée d'examiner les projets de reconstruction en vue d'accorder l'aide. Du côté soviétique, le Comecon ou CAEM est créé.

Les Américains ont ainsi contribué à la coopération européenne qui inscrit le plan Marshall en partie dans la politique d'endiguement du Communisme voulue par le président Truman, prélude à la construction européenne (cf. CEE).
La reconstruction européenne, relativement rapide, fut largement stimulée par cette 'aide américaine, tandis que l'économie américaine elle-même  évita  la récession due à une surproduction massive qu'aurait pu entraîner la cessation des hostilités.

Le plan Marshall fut rejeté par l'Union soviétique et les pays du futur bloc de l'Est. 
En effet, Staline craignait que le plan Marshall ne serve à conquérir le glacis de sécurité de l'URSS. L'URSS exerça  des pressions contre les pays qu'elle occupait et qui avaient montré leur intérêt. L'insistance des États-Unis concernant la libéralisation économique des pays bénéficiant du plan a certainement joué un rôle aussi, le libre-marché étant incompatible avec une économie dirigée. Comme le précise la doctrine Jdanov, chaque État était amené à « choisir son camp ». 
L'année 1947 est par cet aspect considérée comme le début de la guerre froide.
 En 1949 commence le Comecon liant les pays de l'Europe de l'Est.