Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Les chevaliers de Malte se rendent le 12 juin 1799


Débarquement dh général Bonaparte à Malte 

En 1792, la Révolution française confisque les biens français des Hospitaliers, comme ceux de tous les autres ordres religieux. Le Grand prieuré de France est dissous cette même année et l'Ordre perd alors les trois quarts de ses revenus en France.
En 1793, Malte échappe de peu à une révolte fomentée par des espions de la Convention.
En route pour l'Égypte, la flotte de Napoléon Bonaparte arrive en vue de La Valette, capitale de l'île de Malte, le 9 juin 1799.  Il se présente devant La Valette en demandant de faire aiguade (remplir les barriques d'eau) mais le grand maître de l'Ordre,  Ferdinand von Hompesch zu Bolheim, heurté par le traitement agressif réservé par les Révolutionnaires français à son Ordre souverain,  refuse de laisser entrer dans le port plus de quatre bateaux à la fois. Furieux de ce refus, Bonaparte s'empare de Malte, les 11 et 12 juin 1798, assurant ainsi ses communications ultérieures avec la métropole.
Le 19 juin 1798, la flotte française met le cap sur Alexandrie, après avoir laissé une garnison de 3 à 4000  hommes (selon les sources) sur place.
Face à l'occupation française, le peuple maltais cherche un appui auprès du roi de Naples et de l'ennemi du moment des Français, l'Angleterre. Celle-ci dépêche le capitaine Alexander Ball à la tête d'une flotte. Les Français sont bloqués sur la terre par les Maltais et sur la mer par les Anglais. Le 5 septembre 1800, la garnison française fait reddition au capitaine Ball alors nommé gouverneur de l'archipel au nom de sa majesté le roi des Deux-Siciles.
L'occupation de Malte par les français aura duré deux ans !
Trois siècles plus tôt, l'île avait été confiée par Charles Quint aux Chevaliers de l'Ordre hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, dénommés ensuite de Rhodes puis de Malte. L'ordre de Saint-Jean de Jérusalem était né comme ordre hospitalier des pèlerinages en Terre sainte, s'était développé comme ordre militaire des croisades, avait sauvé son existence et son indépendance, à la différence des Templiers, en devenant souverain de l'île de Rhodes.
Son installation à Malte, après son éviction de Rhodes, en avait fait la première puissance maritime de la Méditerranée. Mais année après année, les « caravanes » (les opérations contre les musulmans infidèles) se limitaient a des  raids sans gloire.  L'ordre de Saint-Jean de Jérusalem justifiait de moins en moins son surnom de « La Religion ». Son grand maître avec son statut de cardinal était devenu prince de Malte. Les oppositions étaient régulières entre l'Ordre, l'Église et les inquisiteurs. Les chevaliers respectaient de moins en moins leurs vœux ; en dehors des caravanes, les chevaliers fréquentaient plus souvent les bars du port que l'auberge de la langue, ils pratiquaient plus les jeux de cartes et le billard que les offices religieux, ils fréquentaient plus régulièrement les femmes que les servants, quand ils ne se querellaient pas et se battaient en duel. Une loge maçonnique existait à Malte depuis 1785...
Napoléon Bonaparte décide de donner un coup de pieds dans la fourmilière... et y parvient.