Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Bataille de Bouvines le 27 juillet 1214



 L'image
 Elle représente une reconstitution de la victoire du roi Philippe Auguste (à droite)  à la Bataille de Bouvines, vue par Le peintre Horace Vernet  (1789-1863) et conservée dans la Galerie de l'Histoire de France du Château de Versailles

 Les faits 
Le dimanche 27 juillet 1214, le roi Philippe II Auguste remporte - avec la cooperation active de la chevalerie féodale et de quelques  milices communales -  à Bouvines, près de Lille, une victoire écrasante sur les armées de l'empereur allemand Otton IV de Brunswick et ses alliés, le comte Ferrand de Flandre, le duc Henri de Brabant et le comte Renaud de Boulogne.
La victoire  emportée ce jour là par le roi de France  marque le début du déclin de la prédominance seigneuriale et pour certains historiens rien de moins  que  l'émergence de la Nation française. Cette victoire hisse la monarchie capétienne au premier plan de la scène européenne.
A l'issue de la victoire, Jean sans Terre, qui attaquait conjointement depuis la Saintonge, doit se retirer et, le 15 juin 1215, les barons anglais lui imposent la Grande Charte.
Contraint de fuir, Otton IV est déposé et remplacé par Frédéric II.
Après trois heures de combat, le comte Ferrand de Flandre et désarçonné et contraint de fuir, il est capturé rapidement et passera 15 ans en prison au château du Louvre.
Le retour de Philippe Auguste à Paris est triomphal ; les six jours  festivités qui suivent  seront exploitées par la monarchie pour en faire l’une des premières manifestations de l’unité nationale : Philippe Auguste écrit à l’université de Paris : « Louez Dieu !, car nous venons d’échapper au plus grave danger qui nous ait pu menacer… ».
Au lendemain de cette bataille, Philippe Auguste fonde, entre Senlis et Mont-l'Évêque, l’abbaye de la Victoire, qui sera intégrée au domaine de l'évêque de Senlis en 1486.
Si aujourd’hui encore, l’évaluation des forces en présence suscite des controverses  certains estimant les d troupes coalisées trois fois plus nombreuses que celles du roi de France, on sait par Guillaume le Breton, chapelain de Philippe II présent à Bouvines, que les lignes de combattants se tenaient en ligne dans un espace de 40 000 pieds (15 hectares), ce qui ne laisse pas beaucoup de dégagement et prédispose au corps à corps, le mode de combat le plus utilisé a l'poque féodale.
  Guillaume le Breton ajoute dans sa chronique que « les deux lignes de combattants étaient séparées par un espace peu considérable ».
 Le roi de France fut  aussi désarçonné et manqua d'être capturé par les Flamands. Il ne dut son salut qu'à l'intervention de quelques chevaliers.  Tandis que tombait le soir, le comte de Boulogne se fit capturer. Beaucoup de fantassins restèrent sur le champ de bataille.
En juillet 1914, une commémoration est organisée pour le 700e anniversaire de la bataille. Une souscription est lancée pour ériger un monument mais le déclenchement de la Première Guerre mondiale bloque le projet. La stèle monumentale servira  de monument aux morts à la fin du conflit. Un lien est néanmoins établi avec la bataille de Bouvines avec en haut du monument, sous le nom « Bouvines », le rappel des deux années « 1214 - 1914 ». Y figure aussi une citation  de Paul Bourget : « La bataille de la Marne c’est Bouvines renouvelé à sept cents ans de distance. »

Blog de Jean-Jacques Handali