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Robert Badinter (1928-2007), Garde des Sceaux, ministre de la Justice ( 1981-1987) pendant le premier septennat de François Mitterand |
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Le 18 septembre 1981, soit moins de 6 mois apres l'élélection de Franiois Miteerand à la Présidence de République Française, l’Assemblée Nationale vote la loi sur l’abolition de la peine de mort, présentée la veille par Robert Badinter : 363 voix pour et 117 contre.
Un mois auparavant1, le Conseil des ministres avait remplacé la peine de mort par la réclusion criminelle à perpétuité. C’était l’aboutissement de près de 200 ans d’efforts des abolitionnistes, après de nombreuses tentatives.
Dès la fin du XVIIIe siècle, la peine de mort fait l’objet d’une contestation.
Un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, dans un opuscule publié en 1764,
Des délits et des peines, écrit :
« L’État n’a pas le droit d’enlever la vie. La peine de mort est une survivance de rigueurs antiques et un anachronisme dans une société policée. Elle n’est pas seulement inutile parce que sa valeur d’exemple est nulle, elle est aussi nuisible ». Sa protestation est relayée par Voltaire et même par Robespierre qui devait changer assez rapidement d’avis d'ailleurs !
En août 1981, Le Conseil des ministres remplace la peine de mort par la réclusion criminelle à perpétuité. C’est l’aboutissement de près de 200 ans d’efforts des abolitionnistes, après de nombreuses tentatives.
Dès la fin du 18e siècle, la peine de mort fit l’objet d’une contestation.
Un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, dans un opuscule publié en 1764,
Des délits et des peines, écrivait :
« L’État n’a pas le droit d’enlever la vie. La peine de mort est une survivance de rigueurs antiques et un anachronisme dans une société policée. Elle n’est pas seulement inutile parce que sa valeur d’exemple est nulle, elle est aussi nuisible ». Sa protestation est relayée par Voltaire et même par Robespierre ...qui changea assez vite d’avis !
Jusque qu'à la éevolution française le mode d'administration de la peine capitale variait selon le crime : pendaison ou décapitation à l’épée pour les nobles, bûcher pour les hérétiques (souvent étranglés auparavant par un lacet), roue pour les brigands et meurtriers (souvent étranglés avant le fracassement,t des os), huile bouillante pour les faux-monnayeurs, écartèlement pour les crimes de haute trahison… Ces peines pouvait être assorties de mesures infamantes comme l’exposition de la dépouille en public
En 1791, l’Assemblée uniformise les peines : “
Tout condamné à mort aura la tête tranchée ”. L’usage de la guillotine est généralisé et le nombre de crimes passible de la peine capitale passe de 115 à 32.
Cette disposition demeurera dans le Code pénal français jusqu’en 1981.
Blog de Jean-Jacques Handali