Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Abolition de la peine de mort en France le 18 septembre 1981


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Robert Badinter (1928-2007),  Garde des Sceaux, ministre de la Justice ( 1981-1987)  pendant le premier septennat de  François Mitterand 





Le 18 septembre 1981,  soit moins de  6 mois  apres l'élélection de Franiois Miteerand à la Présidence de République Française, l’Assemblée Nationale vote la loi sur l’abolition de la peine de mort, présentée la veille par Robert Badinter : 363 voix pour et 117 contre. 
Un mois auparavant1, le Conseil des ministres avait  remplacé la peine de mort par la réclusion criminelle à perpétuité. C’était l’aboutissement de près de 200 ans d’efforts des abolitionnistes, après de nombreuses tentatives.
Dès la fin du XVIIIe siècle, la peine de mort fait l’objet d’une contestation.
Un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, dans un opuscule publié en 1764, Des délits et des peines, écrit : « L’État n’a pas le droit d’enlever la vie. La peine de mort est une survivance de rigueurs antiques et un anachronisme dans une société policée. Elle n’est pas seulement inutile parce que sa valeur d’exemple est nulle, elle est aussi nuisible ». Sa protestation est relayée par Voltaire et même par Robespierre qui  devait changer assez rapidement d’avis d'ailleurs !
 En août 1981, Le Conseil des ministres remplace la peine de mort par la réclusion criminelle à perpétuité. C’est l’aboutissement de près de 200 ans d’efforts des abolitionnistes, après de nombreuses tentatives.

Dès la fin du 18e siècle, la peine de mort fit l’objet d’une contestation.
Un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, dans un opuscule publié en 1764, Des délits et des peines, écrivait : « L’État n’a pas le droit d’enlever la vie. La peine de mort est une survivance de rigueurs antiques et un anachronisme dans une société policée. Elle n’est pas seulement inutile parce que sa valeur d’exemple est nulle, elle est aussi nuisible ». Sa protestation est relayée par Voltaire et même par Robespierre ...qui changea assez vite d’avis !
Jusque qu'à la éevolution française le mode d'administration de la  peine capitale  variait selon le crime : pendaison ou décapitation à l’épée pour les nobles, bûcher pour les hérétiques (souvent  étranglés auparavant par un lacet), roue pour les brigands et meurtriers (souvent étranglés avant le fracassement,t des os), huile bouillante pour les faux-monnayeurs, écartèlement pour les crimes  de haute trahison…  Ces peines pouvait être assorties de mesures infamantes comme l’exposition de la dépouille en public
En 1791, l’Assemblée uniformise les peines : “ Tout condamné à mort aura la tête tranchée ”. L’usage de la guillotine est généralisé et le nombre de crimes passible de la peine capitale passe de 115 à 32.
Cette disposition demeurera dans le Code pénal français jusqu’en 1981.

Blog de Jean-Jacques Handali