Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Fondation du premier oratoire du mont Saint-Michel le 16 octobre 708

Fondation du premier oratoire du mont Saint-Michel  le 16 octobre 708


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Si l'on en croit le récit d'un moine du haut Moyen Âge, Le 16 octobre 708 un évêque d'Avranches en Neustrie du nom d'Aubert dédicace un premier oratoire  en l'honneur de l'archange Saint Michel. Ce premier petit sanctuaire est situé sur le mont Tombe, qui est en réalité une pierre ou un mégalithe monumental dédié au culte d'une divinité païenne au beau milieu d'une vaste baie ouverte sur la Manche.
À partir de l'an 710 et pendant tout le Moyen Âge, ce petit oratoire fut couramment surnommé par les clercs  Mons Sancti Michaeli in periculo mari (Mont Saint-Michel au péril de la mer).
Le Mont était alors situé sur le territoire des Abrincates, une peuple membre de la confédération armoricaine, sur lequel va se plaquer le cadre administratif romain, puis le cadre religieux chrétien, conformément à un processus observé ailleurs dans la future Normandie et au-delà.
En 867, le traité de Compiègne attribua le Cotentin, ainsi que l'Avranchin  au roi de Bretagne, Salomon. L'Avranchin, tout comme le Cotentin ne faisaient donc pas partie du territoire normand concédé au chef viking Rollon en 911 – le mont Saint-Michel restait breton, bien que toujours attaché au diocèse d'Avranches, lui-même dans l'antique province ecclésiastique de Rouen, dont la ville principale était aussi devenue capitale de la nouvelle Normandie.
Il l'était encore en 933 lorsque Guillaume Ier de Normandie plus connu sous le nom de Guillaume le Conquérant récupéra l'Avranchin, dont la frontière politique se fixa transitoirement à la Sélune, fleuve côtier qui se jetait à l'est du Mont.
Des bénédictins issus des abbayes de Saint-Taurin d'Évreux, et de Saint-Wandrille s'y établissent en 966, selon le souhait du duc de Normandie Richard II.
C'est a cette meme période qu'une premiere église préromane est construite sur les lieux de l'oratoire édifié 2 siècles plus tôt. Le mont saint Michel resta breton de  l'an 867 à l 'an 1009 puis passa sous le contrôle des Noramnds.
Le premier pèlerinage du mont Saint-Michel est attesté dès le 9e siècle, soit 100 ans après la construction du premier  oratoire.  Il est vraisemblable que les miquelots  (nom donné aux pèlerins du Mont) trouvent à cette époque le gîte et le couvert dans l'une des auberges du village, apparues pour les accueillir au pied du mont.
Assez rapidement un veritable  village se développe ainsi  à l’ombre de son abbaye médiévale, grandissant au tournant de l'an mille grâce à la protection des abbés bénédictins.
Régulièrement agrandi et embelli au fil des siècles, jusqu'à nos jours, le sanctuaire va devenir l'un des plus célèbres lieux de pèlerinage du monde !

Blog de Jean-Jacques Handali