Thomas Edison allume la premiere ampoule le 31 décembre 1879

Laboratoire de Thomas Edison à Menlo Park équipé des premières ampoules électriques  Le 31 décembre 1879 dans son laboratoire de  Menlo Park dans le New Jersey,  Thomas Edison fait la première démonstration publique de la lampe à incandescence  En 1878,  lors d'une partie de pêche au lac Battle dans la Sierra Madre, Edison observe les fibres d'un morceau de bambou de sa canne à pêche), jeté au feu, briller sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser un filament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. En 1835 déjà, le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant théorisé et expérimenté sans suite industrielle par l'Écossais James Bowman Lindsay. Le 31 décembre 1879, en rivalité directe avec l'Anglais Joseph Swan, Edison expérimente et brevète l'ampoule électrique à base de f

Fin tragique de l'épopée Napoléonienne le 18 juin 1815


 

Bataille de Waterlooo
infanterie = des rectangles ; cavalerie = rectangles avec diagonale et... batteries d'artillerie . 
À gauche le corps d'armée de Reille, à droite celui de Drouet d'Erlon, derrière eux celui de Lobau.
Tout à droite, les deux corps d'armée prussiens de Ziethen et von Bulow qui n'interviendront qu'à partir de 16 h 00. Contrairement au dessin, la division de droite du corps Reille n'est pas intervenue à Hougoumont.
Toutes ces actions NE se sont PAS déroulées en même temps.

C'est à une vingtaine de kilomètres au sud de Bruxelles, entre les villages de Waterloo et Mont-Saint-Jean dans l'actuelle province du Brabant wallon, en Belgique que sonne le glas de l'épopée napoléonienne le18 juin 1815.
Cette bataille a opposé l'armée française dite Armée du Nord, dirigée par l'Empereur Napoléon Ier (45 ans), à l'armée des Alliés, dirigée par le duc de Wellington (45 ans)et composée de Britanniques, d'Allemands (contingents du Hanovre, du Brunswick, du Nassau) et de Néerlandais (unités belges et hollandaises), rejointes par l'armée prussienne commandée par le feld-maréchal Gebhardt von Blücher (72 ans).
Elle s'est achevée par la défaite décisive de l'armée française.
Cette bataille est la dernière à laquelle prit part personnellement Napoléon, qui venait de reprendre le pouvoir en France trois mois plus tôt, et marque ainsi la fin de cette période des Cent-Jours.
Napoléon dut en effet abdiquer quatre jours plus tard à son retour à Paris, le 22 juin 1815, face au manque de soutiens politiques.

Le récit de la bataille de Waterloo est célèbre et reste toujours un grand moment dans l'Histoire des Batailles même si les combats n'eurent pas lieu sur le territoire de la commune de Waterloo même, mais un peu plus au sud, sur les territoires des communes actuelles de Lasne, Braine-l'Alleud et de Genappe.
Tout commence le 15 juin, quand 'Empereur pénètre en Belgique à la tête de ses troupes, et traverse la Sambre à Charleroi en vue de se placer entre les deux armées ennemies :
– Contre les Prussiens du feld-maréchal Blücher, il envoie son aile droite commandée par Grouchy.
– Contre les Anglais duc de Wellington, il envoie son aile gauche commandée par le maréchal Ney. Lui-même se tient prêt à porter secours aux uns et aux autres.
Les Prussiens sont battus le 16 juin à Ligny, entre Charleroi et Namur. Ils se retirent en bon ordre. Napoléon ordonne à Grouchy de les poursuivre avec 33.000 hommes et d'empêcher leur jonction avec les Anglais.
Le lendemain, les Anglais se retirent vers le nord et se retranchent solidement sur le plateau du Mont-Saint-Jean, au sud du village de Waterloo.
C'est là que se produit la rencontre fatale...
Le sol est détrempé par un violent orage survenu la veille et l'artillerie française se déplace mal. L'attaque doit être différée jusqu'à la fin de la matinée.
Les défenses anglaises se montrent d'une redoutable efficacité et les canons font des ravages dans les rangs français. Décontenancé, Napoléon se résout à reporter son attaque sur le centre.
Vers 16 heures, Ney emporte la Haie-Sainte, au centre du dispositif ennemi. Wellington fait mine de se retirer. Aussitôt, Ney charge les carrés anglais à la tête de sa cavalerie.
Mais les carrés résistent au choc. La cavalerie de Kellermann ne réussit pas mieux à les briser.
À la fin de la journée, Blücher et les restes de son armée débouchent de façon inattendue sur le flanc de l'armée française alors que celle-ci espérait Grouchy.
C'est la débandade aux cris de « Trahison ! ».
La Garde impériale, le corps d'élite de l'armée française, n'échappe pas au sort commun à l'exception de deux bataillons de grenadiers, dont celui du général Cambronne, qui se disposent en carré et font front. Selon une légende très populaire, commandant le dernier carré de la Vieille Garde, sommé de se rendre par le général britannique Colville, Cambronne aurait répondu « La Garde meurt mais ne se rend pas ! » avant de proférer un définitif « Merde ! ». Gravement blessé, il fut emmené comme prisonnier au Royaume-Uni. Revenu en France, il fut à plusieurs reprises interrogé sur le sujet. Il a toujours prétendu n'avoir jamais dit ni le mot ni la phrase. Néanmoins, en 1862, Victor Hugo, dans Les Misérables, lui fait bien dire cette réplique. Il semble bien, d'après les témoignages des soldats hanovriens qui l'ont capturé que Cambronne ne faisait pas partie du fameux « dernier carré » et que ces citations apocryphes soient nées sous la plume d'un journaliste, Michel Balisson de Rougemon, qui, dès le 24 juin 1815, les publie dans un article du Journal général de la France.


Selon Augustin Cabanes dans Les Indiscrétions de l'Histoire (1924), p. 295 ainsi que Pierre Hillemand dans Pathologie de Napoléon (1970), p. 21, lors des journées des 17 et 18 juin, l'Empereur souffrait d'hémorroïdes qui l'empêchaient de tenir longtemps en selle. Cela a inévitablement gêné ses reconnaissances et ses déplacements lors de la bataille et sans doute commandé son abandon du champs de bataille, laissant le commandement à son frère Jérôme.
Le bilan des pertes au cours de la journée du 18 juin est évalué à 40.000 Français morts, blessés ou disparus, 15.000 Anglais et 7.000 Prussiens. Mais ce bilan demeure très incertain du fait de nombreuses désertions sur le champ de bataille.
Waterloo marque non seulement la fin de l'épopée napoléonienne.
mais apparait aussi la dernière grande bataille à la manière du XVIIIe siècle.